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Production d'énergie thermique

  • Session : 2007-2008
  • Année : 2008
  • N° : 679 (2007-2008) 1

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  • Question écrite du 18/09/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    La production d’énergie thermique dans le cadre de la cogénération donne droit à des certificats verts. Ceux-ci contribuent à rentabiliser l’investissement endéans d’un délai plus raisonnable.

    La production d’énergie thermique verte (biogaz, biomasse, ...), mais en dehors de la cogénération, ne donne pas droit à des certificats verts – alors que, comparée à la production classique d’énergie thermique, elle contribue de la même façon à réduire les émissions de CO2.

    Est-il imaginable de mettre en place un dispositif comparable à celui du certificat vert pour encourager la production d’énergie thermique verte ? Question d’encourager ce type d’investissement en lui garantissant une durée d’amortissement aussi raisonnable que dans le cas de l’énergie électrique.

    Le comptage des quantités effectivement produites pourra se faire par des calorimètres et donnera une indication très précise des quantités de CO2 évités.
  • Réponse du 15/10/2008
    • de ANTOINE André

    Je ne parlerai pas de la chaleur issue de la biomasse puisque dans d'autres de ses questions l'honorable Membre met en garde tant contre l'utilisation de la biomasse à des fins non alimentaires que contre le détournement des matières premières de l'industrie du bois. Je suppose que, puisque il ne souhaite pas de primes à l'investissement pour de tels systèmes, il ne souhaite pas non plus d'aides à la production.

    Reste le solaire thermique. Une telle solution pourrait être envisagée. Il faut toutefois remarquer qu'un système généreux de primes à l'investissement existe déjà pour cette source de chaleur verte: 1.500 euros pour toute installation présentant une surface optique allant de 2 m2 à 4 m2 un supplément de 100 euros est prévu par m2 de surface optique supplémentaire. Cette prime pour laquelle j'ai multiplié par plus de 5 les budgets disponibles, est pour l'instant largement suffisante puisque, entre juin 2004 et juin 2007, le parc solaire thermique wallon est passé de moins de 10.000 m2 installés à plus de 65.000 m2.