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Hippothérapie - Situation.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 3 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 07/10/2008
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DONFUT Didier, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    A diverses reprises, j’ai déjà pu interroger les prédécesseurs de Monsieur le Ministre au sujet de l’hippothérapie. Les bénéfices de la relation entre l’humain et le cheval sont connus depuis longtemps. Cela ne fait pourtant que depuis quelques années que les scientifiques s’intéressent aux différents aspects de cette discipline et tente de lui donner une légitimité.

    Cette recherche de véritables balises scientifiques émane d’ailleurs, pour partie, du secteur de l’hippothérapie lui-même. En effet, à défaut de véritables preuves tangibles, il est impossible d’obtenir une véritable reconnaissance. De même, il est essentiel que ce secteur, en plein développement, se dote de bases solides communes afin d’obtenir de la crédibilité. Il ne suffit pas de mettre un enfant sur un cheval pour prétendre faire de l’hippothérapie, il faut que la pratique de l’équitation fasse partie d’un véritable projet scientifique, encadré par des thérapeutes professionnels.

    La pratique de l’hippothérapie est particulièrement bien développée dans notre Région. A l’occasion des journées du 4 et du 5 octobre, il est probable que les bienfaits de celle-ci seront une nouvelle fois mis en avant. Dans le cadre des projets soutenus et agréés par l’AWIPH, Monsieur le Ministre peut-il me dire si la pratique de l’hippothérapie est fréquente ? Dans le cadre des projets agréés par l’AWIPH, des critères particuliers sont-ils mis en place dès lors que l’on parle d’hippothérapie ? Existe-t-il des normes spécifiques en la matière en Région wallonne ? Monsieur le Ministre est-il favorable à la mise en place d’une réglementation spécifique en matière d’hippothérapie ?
  • Réponse du 24/10/2008
    • de DONFUT Didier

    La question de l'honorable Membre a retenu toute mon attention.

    Les services agréés et/ou subsidiés par l'AWIPH ne le sont pas exclusivement pour une activité proposée mais pour une prise en charge globale de jour/de jour et de nuit ou de nuit.

    Dans le cadre des activités valorisantes qu'ils proposent aux personnes handicapées, certaines d'entre elles fréquentent au sein ou en dehors de leurs services des manèges et autres endroits centrés sur le cheval.

    Ces activités au même titre que les autres apportent aux personnes handicapées des satisfactions et un certain plaisir à y participer. Est-ce pour autant que cette satisfaction ou ce plaisir peuvent être assimilés en temps que tel à un processus thérapeutique? Il ne m'appartient pas d'y répondre.

    La reconnaissance de l'aspect thérapeutique d'un dispositif est du ressort exclusif du monde médical et ici des instances idoines de l'I.N.A.M.I. auprès desquelles je renvoie l'honorable Membre.

    Ceci étant, je partage l'avis de l'honorable Membre qu'il appartiendrait à cet organisme de labelliser ces activités afin de permettre aux utilisateurs des les fréquenter en toute sécurité.