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La SPI+ veut ramener les investisseurs dans et autour de la Cité de l'eau.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 37 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 16/10/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    La SPI+ dispose à Verviers d’un total 1.000 m2 de terrains disponibles pour des entreprises Le président de l’Intercommunale souhaite que les Zones d’aménagement communal concentrées (ZACC) dans l’arrondissement de Verviers servent à ramener les investisseurs. A ses yeux, c’est une alternative à la saturation des parcs économiques de l’arrondissement. La redynamisation des quartiers urbains ainsi que l’assainissement, équipement de sites désaffectés rencontrent aussi ces objectifs.

    Rien qu’à Verviers, 23 hectares ont été recensés et des projets sont à l’étude. En juillet, le gouvernement wallon a donné un coup de pouce en attribuant 277 hectares supplémentaires de terrain en zone économiques, qu’elle soit mixte ou industrielle. La moitié de ces terrains a été attribuée à la zone Stavelot-Malmédy. Ils ne seront cependant pas disponibles à la vente avant 2015.

    Dans le nord de l’arrondissement, le zoning des Plenesses connaît un succès grandissant depuis 2007. Ce parc industriel compte 107 entreprises pour 1.546 emplois. Il s’étend sur 176 hectares et sont taux d’occupation est de 72 %. Seuls 36 hectares restent aujourd’hui en vente. La SPI+ y a investi pour plus de 2 millions d’euros en deux ans afin d’augmenter la capacité d’accueil de ce zoning (La Libre Belgique, 2 octobre 2008).

    A quelques kilomètres de là, le zoning, qui s’étend sur les communes d’Eupen, Baelen, Lontzen, et Welkentraedt, va s’étendre sur 127 hectares. Il s’agit, enfin, de mettre en chantier les décisions du plan prioritaire de 2004. Ce zoning, avec ses 261 hectares au total, deviendra le deuxième parc de la province et générera plus de 2 000 emplois. Les travaux, estimés à 8 millions d’euros, débuteront par les communes de Lontzen et de Welkenradt, dans le courant de l’année 2009. Ils devraient être achevés pour 2011.

    Parlons encore des hectares qui vont être mis à disposition dans le sud de l’arrondissement, du côté de Malmédy-Waimes et de St.Vith-Amblève (Kaiserbaracke) ou Büllingen-Bütgenbach (au lieudit Zur Domäne). On parle de +/- 80 hectares.

    A premier coup d’œil, cela peut paraître comme constituant une réserve énorme de terrains consacrés aux ZAE. Mais, vu le rythme de leur mise en œuvre et vu le fait que la plupart seront créés par voie de PCA, l’enthousiasme commence à s’articuler de façon plus modérée. En effet, comparé à la demande de la part des investisseurs potentiels qui frappent à la porte de l’Intercommunale et des communes, je crains que le nombre d’hectares constitue une réserve qui s’épuisera à nouveau dans 5 à 7 ans. N’aurait-on pas pu voir un peu plus grand et inscrire dans les plans de secteur des surfaces potentielles plus étendues - quitte à les mettre en œuvre par phases successives ?
  • Réponse du 22/07/2009
    • de ANTOINE André

    En réponse à sa question, j'ai l'honneur de rappeler à l'honorable Membre que l'étude de la CPDT de 2007 a évalué globalement les besoins fonciers des intercommunales de développement économique (parcs généralistes et parcs spécialisés confondus) à 3.688 hectares pour les 17 prochaines années.

    Cependant, afin de tenir compte des risques inhérents à la mise en œuvre des zones d'activités économiques (recours au Conseil d'état, hectares non valorisables, ... ), le Gouvernement wallon a décidé de créer 1,25 plus d'hectares ZAE que les besoins identifiés. Ainsi, le Gouvernement a décidé, en séance du 10 mai 2007, de mettre 5.000 ha bruts de terrains à disposition des entreprises.

    Par ailleurs, je me permets d'ajouter que, outre ces 5.000 hectares, d'autres ZAE, d'intérêt local, peuvent être initiées par les communes sous forme de plans communaux d'aménagement. Ainsi, la DEPA est associée à l'élaboration de projets motivés par des besoins locaux concrets d'implantation ou d'extension d'entreprises. Les communes en profitent pour développer des zones plus grandes que strictement nécessaires afin d'avoir de la réserve pour l'avenir. Ces ZAE s'ajoutent aux ZAE dont l'honorable Membre parle.