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Outlet.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 25 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 17/10/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine

    A en croire la presse (Le Jour, Catherine Dahmen, 6 octobre 2008), l’outlet de Verviers serait un flop. Se pose alors la question de savoir pourquoi ça ne marche pas à Verviers alors qu’ailleurs en Europe, le succès ne se dément pas.

    La presse dégage cinq raisons principales :

    1° le promoteur initial du projet, RAM Euro Center, est un amateur dans le secteur de l'outlet shopping;

    2° marques inconnues au bataillon, hormis au rayon de sport. Verviers s’était fait doubler par Maasmechelen et Messancy. Cela a rendu la commercialisation du site difficile ensuite;

    3° la taille et l’architecture du site sont mises en cause par tous nos interlocuteurs. Avec 10.000 m2, le complexe était déjà très en retard à son ouverture. Quant au style industriel, il était voulu pour une meilleure intégration sur cet ancien site ferroviaire;

    4° la convention passée avec la ville pour apaiser les commerçants a cadenassé le concept: mix commercial, présence Horeca, etc. Il manque un organe de concertation, comme à Maasmechelen;

    5° tout outlet se veut une destination de loisir, pas seulement de shopping. Fin 2005, on parlait d’un futur « parc de loisir intégré » sur le site.

    Je souhaiterais que Monsieur le Ministre nous aide à faire la comparaison entre l’outlet verviétois et l’outlet des autres sites. Peut-il confirmer que les raisons citées dans la presse sont effectivement les raisons principales du soi-disant flop verviétois ? En quoi les autres outlets sont-ils différents de celui de Verviers ? Ces différences expliquent-elles pourquoi ils fonctionnement mieux ? Que conseille Monsieur le Ministre aux opérateurs de Verviers pour transformer le flop en top ?
  • Réponse du 07/04/2009
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La consommation dans le commerce de détails ne se décrète pas. Ce n'est pas parce que l'on crée de l'offre que l'on crée nécessairement de la demande dans une région située, notamment, entre deux grands outlets, l'un à Maasmechelen et l'autre à Messancy.

    La question de rentabilité en matière d'implantation commerciale relève exclusivement des objectifs des promoteurs immobiliers privés. S'ils décident de s'implanter dans une zone déjà couverte par plusieurs complexes, ils connaissent leurs risques et doivent en assumer les conséquences, au même titre que les communes qui délivrent l'autorisation socio-économique d'implantation commerciale.

    Ce sont, en définitive, les communes qu'il convient de responsabiliser dans leur pouvoir de délivrance des autorisations socio-économiques.