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L'avenir de la patinoire de Jambes.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 31 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 20/10/2008
    • de TILLIEUX Eliane
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    La commune de Namur abrite sur son territoire la dernière patinoire publique de la Région, à savoir la patinoire de Jambes gérée par l'ASBL La Mosane.

    Pourtant, bien que tout le monde - il s'agit bien entendu d'une bonne chose - souhaite voir la patinoire exister encore de nombreuses années, il semble que son avenir soit plus que jamais incertain.

    Depuis des années, l'asbl tripartite (Communauté, Province, Commune) connaît des problèmes de gestion. Comme Monsieur le Ministre l'a l rappelé récemment au Parlement de la Communauté française, l'asbl a sollicité et obtenu la désignation d'un administrateur provisoire.

    Le 3 juin dernier, un rapport technique révélait la nécessité de procéder à des travaux d'amélioration afin de remettre en état l'infrastructure et accroître ainsi la sécurité des bâtiments. Mais, aujourd'hui encore, l'incertitude plane quant à leur financement.

    Le rapport en question met notamment en évidence la corrosion des conduites de gaz, le manque de stabilité de la structure, la déficience du système électrique, l'absence de système autonome d'électricité en cas de panne de secteur, des problèmes de compresseur ou la nécessité d'un achat d'une nouvelle surfaceuse.

    Le 25 septembre dernier, Monsieur le Ministre a indiqué que « le rapport n'impliquerait pas une fermeture immédiate de l'infrastructure ».

    Dans la mesure où les travaux doivent être effectués en bonne concertation avec Infrasports, je souhaiterais que Monsieur le Ministre puisse nous faire part des résultats de la réunion technique du 29 septembre et de la réunion du conseil d'administration du 30 septembre, dont l'objectif était de décider des travaux à réaliser et de la fermeture éventuelle. Les travaux nécessaires au bon fonctionnement de l'infrastructure impliquent-ils une fermeture du bâtiment ou bien ceux-ci peuvent-ils être réalisés sans fermeture ?

    La Communauté française peut-elle donner aujourd'hui des garanties quant au financement des travaux nécessaires à la pérennité de la patinoire ?

    Il me revient également que la mission de l'administrateur provisoire vient d'être prolongée et que de nouveaux statuts doivent être rédigés. Deux tiers des parts appartiendraient à l'ADEPS et 1/3 à la commune. Monsieur le Ministre confirme-t-il ces informations ? J'aurais souhaité connaître son analyse quant à l'administration actuelle et à venir de l'asbl.



  • Réponse du 24/11/2008
    • de DAERDEN Michel

    La question posée par l’honorable Membre ne concerne que partiellement le Département des Infrastructures sportives de la Région wallonne.
    En effet, les différents points abordés sont de la responsabilité de la Communauté française, propriétaire du bâtiment et de l'asbl de gestion.

    Mes services n'ont pas assisté à la réunion technique du 29 septembre.

    La gestion de la patinoire est confiée à l'ASBL « Patinoire La Mosane » qui a, à ce jour, introduit trois demandes de subsides auprès de mon Département :
    - remplacement des transformateurs à l'Askarel ;
    - travaux de sécurité (1ère phase) ;
    - travaux de sécurité (2ème phase).

    Ces dossiers n'ont pas encore pu aboutir pour plusieurs raisons :

    L'ASBL gère des biens qui appartiennent à la Communauté française. Or, sont seules susceptibles de bénéficier des aides prévues par le décret du 25 février 1999, les asbl de gestion de biens appartenant aux pouvoirs locaux. Ce n'est pas le cas de l'ASBL « Patinoire La Mosane ».

    La convention conclue entre la Communauté française et l'ASBL de gestion l'est pour une durée illimitée, sans précision de délai. Elle précise, en outre, que la Communauté française peut mettre fin à ladite convention moyennant un préavis d'un an. Or, le décret du 25 février 1999 prévoit que le demandeur doit pouvoir jouir du bien à aménager pour une période d'au moins 20 ans. Un avenant à la convention initiale devrait être apporté pour combler cette lacune.