2007 - Encore 40 décès de trop sur les routes de notre Région.
- Session : 2008-2009
- Année : 2008
- N° : 38 (2008-2009) 1
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Question écrite du 23/10/2008
- de STOFFELS Edmund
- à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement
La présente question fait référence à un article de presse paru récemment dans la région de Verviers. Selon cet article, le nombre de victimes a continué d’augmenter sur les routes de la région verviétoise. Mais le nombre de tués et de blessés grave a heureusement reculé.
Les statistiques des accidents en 2007, ont été publiées par la Direction général statistique et information du Service public fédéral économie. Elles ont été établies sur base des accidents de la route enregistrés par les Services de police et les Parquets de justice. Ces chiffres ne comprennent donc pas tous les accidents ou accrochages réglés à l’amiable, lesquels n’occasionnent heureusement pas de blessures.
1. Plus d’accidents
Le nombre d’accidents a augmenté de 2,3 % en 2007, soit plus que moyenne national (+ 1,3 % ou wallonne (+1,1 %), surtout dans les communes traversées par une autoroute. Mais pas toutes car certaines localités enregistrent une diminution du nombre de sinistres.
2. Un peu moins de tués
Il y a eu deux tués de moins en 2007 par rapport à 2006, ce qui représente un recul de 4,7 % plus important que celui constaté pour tout le pays (-0,2 %), alors que la moyenne a augmenté à l’échelle de la Wallonie (+ 1,2 %). Malheureusement, le résultat en la matière dépend très fortement de la « conjoncture des accidents » : il suffit qu’il y en ait un de plus ou de moins pour que le résultat statistique bascule vers un autre constat.
3. Plus de blessés mais moins gravement
Il y a eu 67 blessés graves en moins, soit un recul de 27 % (+0,3 % pour la moyenne nationale). Mais le nombre de blessés légers a augmenté de 120 personnes. Soit de 8,1% (+0,9 % pour tout le pays). Au total, 1.819 personnes ont encore été blessés en 2007, soit cinq chaque jour.
Il va de soi que les raisons qui provoquent l’accident sont le plus souvent le mode de conduite inapproprié (vitesse, alcool, médicaments, …) ainsi que l’état des routes (virages, revêtement, verglas, …).
Partant de l’exemple de l’arrondissement de Verviers et ne me limitant pas à ce seul arrondissement, je souhaite savoir de quelle manière ces accidents répertoriés par les polices locales et fédérales sont pris en considération pour identifier les points noirs en termes de sécurité routière (zones à risque ou à haut risque) ?