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Erreur humaine : treize enfants intoxiqués.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 29 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 14/11/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à COURARD Philippe, Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique

    Le "Plan blanc" a été déclenché, mercredi matin à la piscine (communale ?) d’Embourg.

    Une erreur humaine est probablement à l’origine de l’intoxication au chlore de treize adolescents et de deux adultes. Leurs jours ne sont pas en danger. Heureusement.

    Seulement, ce qui m’inquiète, c’est que dans les rédactions belges et allemandes, j’ai dû découvrir que plusieurs accidents du même type se sont produits pendant une très courte durée. Se peut-il que les médias ont été plus sensibles maintenant qu’avant ? Est-ce un type d’accident qui survient plus souvent ? Comment peut-il être évité (tout en sachant que l’erreur humaine ne pourra jamais être définitivement exclue) ?

    « Les ambulances, les pompiers, la police et la Protection civile sont très vite arrivés sur place »

    Remercions d’abord ces derniers pour leur travail efficace et rapide.

    Ensuite, posons-nous la question de savoir si nous pouvons contribuer à minimiser le risque que tels types d’accidents se reproduisent.
  • Réponse du 09/01/2009
    • de COURARD Philippe

    La question posée par l'honorable Membre relative la problématique « Erreur humaine - Treize enfants intoxiqués» a retenu ma meilleure attention. Ces questions peuvent être résumées comme suit:

    - le fait que plusieurs accidents du même type aient été dernièrement mis en évidence par l'actualité est-il dû au fait que les médias y sont plus sensibles aujourd'hui ou que ces accidents de multiplieraient;
    - comment ces accidents peuvent-ils être évités ou, autrement dit, comment peut-on contribuer à minimiser le risque que de tels accidents se reproduisent ?

    Comme l'honorable Membre le signale très justement, un « Plan blanc » a été déclenché: il s'agit là d'un dispositif médical d'urgence qui a permis de mobiliser rapidement sur place une équipe de pompiers, ambulanciers et médecins urgentistes.

    Plusieurs personnes ont ainsi pu recevoir les premiers soins sur place tandis que d'autres ont été transportées en milieu hospitalier. L'intervention des services de secours a été unanimement saluée pour sa rapidité et son efficacité.

    Pour répondre à la première question, je devrais disposer de statistiques relatives à ce type d'accident qui ne s'inscrivent pas dans les missions de mon administration et me demande en outre si l'honorable Membre vise des accidents dus à des erreurs humaines ou des accidents survenus dans des piscines communales.

    Concernant les moyens à mettre en œuvre pour réduire le risque d'être confronté à ce type d'accidents, il conviendrait à nouveau de préciser ce qu'il faut comprendre par « ce type d'accident ».

    Quoi qu'il en soit, une vigilance accrue et des contrôles soutenus sont essentiels pour garantir une sécurité optimale.

    La responsabilité des communes dans ce domaine relève de l'article 135, § 2, de la Nouvelle loi communale qui stipule que les communes doivent « prévenir, par les précautions convenables, et (...) faire cesser par la distribution des secours nécessaires, les accidents et fléaux calamiteux, tels que les incendies, les épidémies et les épizooties ».

    Grâce au « Plan blanc », cette responsabilité de la commune a été assumée avec efficacité et rapidité dans le cas de la piscine d'Embourg.

    Chaque commune wallonne a l'obligation d'en faire de même en pareille situation.