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Antennes GSM - Stop ou encore ?

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 181 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 08/12/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Faut-il, au nom du principe de précaution, revoir les normes fédérales pour les ondes électromagnétiques ?

    A proximité d’une antenne « on est exposé à un niveau d’ondes électromagnétiques 10.000 fois inférieure à celles de votre GSM collé à l’oreille quand vous téléphonez ». « L’exposition 24 heures près d’une antenne correspond à dix secondes de communication de mauvaise qualité ».

    Meilleur est le signal, moins fortes seront les ondes. Donc, si l’on suit l’Institut scientifique de service public (ISSeP), consulté pour toute implantation d’antenne de téléphonie en Wallonie, « il y a tout intérêt pour ceux qui utilisent un GSM d’avoir une antenne pas trop loin de chez eux ».

    « On entend souvent le contraire » enchaîne Monsieur le Ministre, compétent pour le seul octroi de permis de bâtir pour les antennes de téléphonie.

    Les normes d’émissions « acceptables » sont fédérales. Mais c’est la Région, dans les services de l’Urbanisme, qui concentre la vindicte des riverains.

    « Aujourd’hui, il n’y a plus une seule demande de permis qui ne soit contestée. La situation n’est pas tenable », dénonce Monsieur le Ministre.

    La question intéresse à la fois le Ministre chargé de l’Aménagement de territoire et le Ministre de la Santé.

    Le principe de précaution nous impose des lignes de conduite bien définies, tant en ce qui concerne l’usage du GSM (et autres émetteurs d’ondes électromagnétiques) qu’en ce qui concerne la pose des antennes.

    De quelle façon Monsieur le Ministre pense-t-il intégrer ce principe dans les politiques régionales dont il a la charge ?