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Ouvrages d'art

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 109 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 18/12/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    L'analyse de l’état des ouvrages d’art permet de déterminer le programme des réparations nécessaires, leur urgence et d’en chiffrer le coût global.

    En fonction de l'urgence de celles-ci, les ouvrages sont répartis en groupes "Santé":

    - groupe A : ouvrages avec défauts très importants, dangereux, à réparer en priorité absolue ;
    - groupe B : ouvrages avec défauts importants et évolutifs, à réparer à court terme ;
    - groupe C : ouvrages avec défauts, à réparer à moyen terme ;
    - groupe D : ouvrages nécessitant une surveillance rapprochée ;
    - groupe E : ouvrages en état de service satisfaisant nécessitant quelques travaux d'entretien ;
    - groupe F : ouvrages ne nécessitant aucun travail d'entretien.

    En décembre 2006, la banque de données des ouvrages d’art (BDOA) renseignait 46 ouvrages dans le groupe A, 119 dans le groupe B et 158 dans le groupe C, soit 323 ouvrages à réparer ce qui représente environ 11% du total.

    Est-ce que ces chiffres sont des chiffres les plus actuels ? Fait-on la différence en fonction de l’état de dangerosité des ouvrages d’art – tant en termes de sécurité routière qu’en ce qui concerne son voisinage ?

    Le MET est-il en mesure d’en chiffrer le coût de remise en état ? Ne faut-il pas doper les budgets annuels affectés à la réparation et à l’entretien de ces ouvrages d’art ?

    Pouvons-nous déterminer un délai nécessaire pour que tous les ouvrages d’art passent de la catégorie A, B ou C vers les catégories E ou F ?

    Est-il prévu d’intégrer la remise en état des ouvrages d’art dans le programme d’entretien des routes et des autoroutes ?