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Entretien des routes.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 113 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 18/12/2008
    • de STOFFELS Edmund
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    64 % (142,348 millions d’euros) sont consacrés à l’entretien et aux travaux de rénovation et de réhabilitation : soit les interventions courantes et les baux d’entretien (réparations superficielles, marquages, plantations, propreté, service d’hiver, etc.) ainsi que les opérations de revalorisation complète du patrimoine routier (réhabilitation de chaussées, renouvellement de revêtements, remplacement de glissières de sécurité, etc.). Dans ce pourcentage, il faut compter un peu moins de 6 % pour le service d’hiver et les dépenses diverses du département.

    Les taux d’engagement de 99,58 % et d’ordonnancement de 98,07 % sont élevés.

    La remise à niveau du réseau routier et autoroutier devrait non seulement améliorer l’état de nos routes mais aussi relancer le secteur de la construction.

    C’est donc à juste titre que le sujet a été à l’ordre du jour lors de la séance du Gouvernement wallon consacré au Plan anti-crise. : remise à niveau routier et autoroutier via un partenariat public-privé avec la SOFICO.

    Monsieur le Ministre a été chargé de

    - lui présenter un avant-projet de décret modifiant le décret du 10 mars 1994 relatif à la création de la Société wallonne de financement complémentaire des infrastructures, pour ce qui concerne l’attribution d’une mission d’entretien des revêtements du réseau routier régional;
    - d'inviter la SOFICO à déposer, conformément aux procédures prévues par l’article 2 de son décret constitutif, une programmation financière pour ce projet.

    Le programme d’investissement est ambitieux puisque la SOFICO devrait donc débourser 600 millions d’euros de 2009 à 2011 pour s’occuper des tronçons les plus dégradés du réseau.

    Bonne nouvelle pour l’emploi, particulièrement dans le secteur de la construction. Une étude de la Confédération de la construction wallonne a calculé récemment que, par tranche de 25 millions dégagés, 260 à 330 emplois directs et indirects sont créés dans le cas des travaux de voirie, le chiffre monte même à 350.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il l’analyse du secteur ?

    L’analyse pourra se confirmer à condition que le mise sur le marché d’un nombre plus important de chantiers ne provoque pas une surchauffe artificielle des prix. Dans l’hypothèse d’une telle surchauffe, une partie trop importante d’effet de relance économique s’évapore sans résultat. Quelle est, selon Monsieur le Ministre, la probabilité qu’un tel scénario aura lieu ?

    Quels sont les verrous que Monsieur le Ministre mettra afin d’éviter la surchauffe des prix ?