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Pollutions sur la Meuse à Huy en 2009

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2009
  • N° : 196 (2008-2009) 1

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  • Question écrite du 12/02/2009
    • de COLLIGNON Christophe
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    Au cours de la dernière session parlementaire, j'ai déjà eu l'occasion d'interroger Monsieur le Ministre au sujet de la détection et de la répression des pollutions aquatiques, suite à une pollution sur le Hoyoux. Malheureusement, l'actualité récente fait encore état de deux pollutions sur la Meuse à Huy, le 18 janvier et le 3 février.

    A ma précédente question, Monsieur le Ministre me répondait qu'un système d'alerte faisant partie du réseau d'alerte international, existait sur la Meuse, l'Escaut et la Sambre, et qu'il fonctionnait parfaitement. Néanmoins, il m'apprenait qu'il avait mis en place de nouvelles procédures afin de réduire encore les délais pour prévenir les agents de la DPE.

    Il semblerait que ce système d'alerte consiste en une garde téléphonique assurée par un agent de « SOS Pollutions » par province. Lorsqu'il est averti d'une pollution, il relaye l'information vers les centres de crise.

    N'aurait-il pas lieu de compléter ce système purement humain et basé sur la vigilance des riverains ou "l'honnêteté" d'un pollueur qui avertirait lui-même les secours par un système automatisé ? En effet, je n'apprends pas à Monsieur le Ministre que, pour déterminer l'origine d'une pollution aquatique, les premiers instants sont cruciaux.

    Etant donné que le réseau de contrôle automatisé Aquapol ne couvre que quelques zones des principaux cours d'eau, n'y aurait-il pas lieu d'étendre la surveillance plus largement ? Je suggérais en mai dernier à Monsieur le Ministre d'instaurer un système d'alerte par SMS, afin de prévenir efficacement et rapidement les agents sur le terrain en cas de pollution, et ce, de manière automatique sans intervention humaine. Quelle est la position de Monsieur le Ministre vis-à-vis d'un système d'alerte par SMS ?
  • Réponse du 18/02/2009
    • de LUTGEN Benoît

    En ce qui concerne les pollutions des 18 janvier et 3 février 2009, le service SOS Pollution a été informé et est intervenu sur place dans les plus brefs délais.

    Pour la pollution du 18 janvier, le pollueur a été identifié et toutes les mesures de protection de l'environnement ont été prises par les pompiers et la protection civile sur base des indications fournies par l'agent de garde SOS Pollution présent sur place. Un procès-verbal a été dressé.

    Pour la pollution du 3 février, son origine est un égout, et le Département de la police et des contrôles suspecte un rejet dans celui-ci au départ d'un ancien site industriel qui doit être réhabilité.

    L'écoulement était interrompu lorsque l'équipe qui remontait l'égout en soulevant les taques est arrivée à ce site. Il s'agit probablement d'un rejet ponctuel (bidon renversé, …). Une visite du site avec la SPAQuE aura lieu prochainement pour déterminer les actions à mener en vue de sécuriser le site au niveau environnemental. Un procès-verbal a été également dressé.

    Le système SOS Pollution a très bien fonctionné dans ces deux cas. En effet, le contact téléphonique avec l'agent de garde permet de décrire la pollution et de réaliser une première analyse de l'importance environnementale de celle-ci.

    Le système automatisé d’alerte par SMS est actuellement à l’étude. Le même système est déjà d’application lors des dépassements de pics de pollution.