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Délocalisation d'une partie des activités de la firme Bridgestone Aircraft Tire de Frameries - Conséquences de cette décision sur l'emploi

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 4 (se2009) 1

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  • Question écrite du 25/06/2009
    • de DISABATO Emmanuel
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi, du Commerce extérieur et du Patrimoine

    L'entreprise Bridgestone Aircraft Tire, installée dans le zoning industriel de Frameries, fabrique des pneus pour l’aviation et emploie 180 travailleurs dont 139 ouvriers.

    La situation économique du site est largement positive avec un bénéfice qui a presque doublé de 1998 à 2008, passant à 5,1 millions d'euros, après impôts.

    Le 11 juin dernier, la direction a pris la décision de délocaliser le magasin de pneus à Zeebrugge, ce qui entraînerait neuf pertes d'emplois dont le délégué principal de la FGTB et secrétaire du comité d'entreprise.

    Malgré les possibilités dont l'entreprise dispose comme le chômage partiel, le recours à la prépension à 56 ans ou des formules de crédit-temps, la direction fait fa sourde oreille à toutes les propositions syndicales pour réorienter les travailleurs licenciés ou qu'ils puissent partir dignement après de nombreuses années de bons et loyaux services. En effet, les travailleurs qui ont moins de dix ans d'ancienneté percevront un mois de salaire, ceux qui ont entre dix et vingt ans d'ancienneté percevront un mois et demi de salaire et, enfin, ceux qui ont plus de vingt ans d'ancienneté percevront deux mois de salaire.

    Malgré le fait que l'entreprise fasse de larges bénéfices, Monsieur le Ministre peut-il indiquer si Bridgestone Aircraft Tire a bénéficié ou bénéficie encore d'aides de la Région wallonne et, le cas échéant, préciser la manière dont ces aides peuvent être récupérées ?

    Les travailleurs sont inquiets pour leur avenir et celui de leur famille et il me semble, comme Monsieur le Ministre, qu'il est important de répondre à leurs inquiétudes. Il est intolérable qu'une entreprise en bénéfice profite de la crise pour licencier des travailleurs.