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L'administration wallonne et les PME

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 3 (se2009) 1

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  • Question écrite du 04/08/2009
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Dans une interview accordée à la DH, le 23 juillet 2009, Monsieur le Ministre invite l'administration wallonne à être « plus proactive envers les PME ».

    Qu'entend-il exactement par l'expression «plus proactive» et qu'attend-il de l'administration que cette dernière n'accomplirait pas actuellement ?

    Des directives précises ont-elles été adressées à l'administration? Lesquelles?

    Dans le même article, Monsieur le Ministre précise qu'il souhaite que l'ASE fasse « plus et mieux ». Monsieur le Ministre peut-il préciser et définir son expression ? Que faut-il que l'ASE fasse pour faire « plus et mieux» ? Quelle institution évaluera l'évolution souhaitée?

    Je remercie Monsieur le Ministre de ses réponses.
  • Réponse du 08/09/2009
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La proactivité dont l'administration wallonne doit faire preuve s'entend de la manière dont les clients-entreprises sont abordés.

    En effet, par des mécanismes de simplification administrative, les sources authentiques de données sont aujourd'hui accessibles aux administrations wallonnes. Il convient donc de veiller à ce que ces informations ne soient plus collectées via les entreprises mais via les canaux automatisés déjà mis en place. C'est le cas notamment des comptes annuels, des attestations TVA et ONSS. II faudrait que, au terme de cette législature, toutes les sources de données authentiques soient interconnectées avec la région wallonne pour encore plus dispenser les entreprises d'un maximum de formalités administratives.

    La proactivité s'entend également par la manière dont les problématiques des entreprises sont abordées. Elles peuvent l'être de manière individuelle ou globale. Pour prendre un exemple concret, ce serait le cas d'une entreprise active dans les pôles de compétitivité, et dont tous les projets, de recherche d'investissements, de formation pourraient être traités de manière globale.

    C'est enfin une transposition du «Small Business Act» européen à l'échelle wallonne et faire en sorte que « l'esprit d'initiative et d'entreprendre soit le véritable fondement du dynamisme wallon, dans le respect des principes du développement durable. » Les PME feront l'objet d'une attention particulière, que ce soit pour les actions en cours qui seront renforcées, comme notamment les efforts en matière de transmission d'entreprises, mais aussi dans la mise en place de nouveaux mécanismes pour prendre en compte les réalités de l'entrepreneuriat et tout en mettant en place des outils pour prévenir les risques de faillite, offrir, le cas échéant, une seconde chance aux entrepreneurs en difficulté.

    Pour ce qui concerne l'Agence de stimulation économique, cette institution, dont l'action est aujourd'hui reconnue, a été créée il y a maintenant trois ans. Sa première mission, la plus ingrate, a été de rationaliser le paysage de l'animation économique. C'est maintenant, tenant compte d'un paysage simplifié pour les entreprises, que les impacts des initiatives en cours ou des nouvelles initiatives qui vont être prises, comme la création d'un portail unique entreprise au niveau de la Région wallonne, vont commencer à porter leurs fruits, et amener l'ASE a être un moteur de services, direct ou indirect au service des entreprises. C'est par la gestion de la qualité de l'offre au service de l'entreprise, ainsi que l'originalité et l'efficacité des nouvelles initiatives, que l'ASE sera la partenaire de référence des entreprises, tant dans les actions qui seront mises en œuvre dans le Pacte de soutien à l'initiative que dans sa volonté de voir le secteur de l'animation économique renforcer son efficacité.