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La distribution de fruits et légumes dans les écoles

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 16 (se2009) 1

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  • Question écrite du 24/08/2009
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


    En août de l’année dernière, j’avais porté à la connaissance de Monsieur le Ministre l’initiative de la Commission européenne concernant la distribution gratuite de fruits dans les écoles de l’Union européenne. Ce projet bénéficiait d’une enveloppe budgétaire de 90 millions d’euros.

    A l’époque, Il m’avait répondu ne pas disposer des éléments nécessaires pour me répondre…
    Aujourd’hui, je reviens vers Monsieur le Ministre car la presse a fait écho de l’initiative de la Communauté flamande, de distribuer, sous le parrainage de l’Europe, des fruits et légumes dans les écoles. Et ce, de manière hebdomadaire.

    Cette initiative flamande sera concrètement appliquée dès septembre et elle prévoit une portion par semaine pendant au moins trente semaines par année scolaire.

    Qu’en est-il en ce qui concerne les établissements scolaires de la région wallonne ? Un partenariat est-il en place entre la région et la communauté française ? Quelles sont les modalités pratiques de cette opération ? Les fruits produits localement seront-ils privilégiés ? Une sensibilisation à la consommation locale sera-t-elle associée à cette initiative portant sur l’alimentation saine ? Combien d’écoles et d’enfants seront concernés ? Quand la distribution sera-t-elle effective en Wallonie ?
  • Réponse du 14/09/2009
    • de LUTGEN Benoît


    Dès le 1er octobre 2009, à l'initiative de l'Union européenne, la Région wallonne, en partenariat avec les Communautés française et germanophone, lancera l'opération «Fruits et légumes à l'école », et ce, pour une durée minimale de trois ans. Concrètement, les classes de la première à la quatrième primaire pourront bénéficier gratuitement d'une distribution bihebdomadaire de fruits et de légumes à l'école, et ce, pendant une période de vingt à trente semaines pour l'année scolaire complète. Pour une participation au second semestre uniquement, la durée est comprise entre huit et douze semaines. La subvention maximale par élève est de 21 euros par an et elle est cofinancée à 50 % par l'Union européenne et à 50 % par les Communautés et Régions.

    Les informations utiles (liste des produits éligibles, liste des producteurs agréés, formulaires de demande) sont déjà disponibles sur le site Internet de la Région wallonne http://agriculture. wallonie.be/fruitecole.

    La priorité sera donnée aux produits wallons fraîchement récoltés. Toutefois, un passage par le frigo n'est pas exclu, afin de pouvoir également proposer des produits au cours de la période hivernale. Par contre, les produits congelés sont exclus ainsi que, comme l'impose l'Union européenne, les produits contenant du sucre ajouté, des matières grasses ajoutées, du sel ou des édulcorants ajoutés.

    Quant à l'importation, elle sera limitée à des produits provenant de l'Union européenne. Elle permettra principalement de diversifier la liste des produits pour l'hiver et le printemps.

    Cette liste a été construite afin de répondre au mieux aux objectifs du programme, à savoir:

    - diversité des produits et intérêt alimentaire;
    - produits de saison ;
    - circuit le plus court possible pour les produits ;
    - mode de production durable.

    Une liste indicative des fournisseurs répondant à ces mêmes objectifs est également proposée.

    En ce qui concerne les mesures d'accompagnement de l'opération, divers partenaires techniques, tels que l'APAQ-W, le Conseil de la filière wallonne « Produits horticoles comestibles » ou Bruxelles Environnement, sont chargés de mettre en place un programme d'information et d'éducation (projet pédagogique) auprès des populations scolaires, afin de sensibiliser les élèves à une approche qualitative de la consommation de fruits et légumes.

    Sur base des statistiques fournies par les Communautés française et germanophone, 210.900 bénéficiaires seraient potentiellement concernés par le programme.