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Préserver l’environnement et lutter contre les changements climatiques

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 23 (se2009) 1

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  • Question écrite du 01/09/2009
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Dans la Déclaration de politique régionale 2009-2014 et plus particulièrement dans la rubrique consacrée à la protection de l'air et du climat, il est fait mention qu'il s'agit « de favoriser une politique ambitieuse et coordonner par commune ou par groupement de communes avec la mise en place d'un bilan carbone local et d'actions énergie - climat... ».

    Qu'entend-on par « bilan carbone local » et « actions énergie – climat » ?

    Qui sera chargé de les réaliser et aux frais de qui ?

    Les communes peuvent-elles être assurées qu'il n'y aura pas pour elles, en ces moments particulièrement difficiles sur le plan financier, de nouvelles charges que les budgets communaux ne sauraient supporter ?

    L'ensemble des frais de ces bilans seront-ils bien pris en charge totalement par la Région wallonne ?
  • Réponse du 12/01/2010
    • de HENRY Philippe

    Je remercie l’honorable Membre pour sa question.

    L’honorable Membre n'ignore pas qu'une véritable révolution devra être opérée dans les cinquante années à venir si nous voulons limiter l'effet du changement climatique et ainsi limiter les drames humains et économiques qui en découlent.

    Le Gouvernement wallon ne veut pas exclure les communes de cette révolution. Au contraire, le Gouvernement wallon souhaite s'appuyer sur cet important maillon de nos institutions.

    L’honorable Membre le souligne lui-même, ce serait une ineptie de soustraire les praticiens de terrain de l'autorité des villes et communes qui les rémunèrent. De même, il ne serait pas très productif de demander à ces agents de travailler seuls et sans documents de référence.

    Concrètement, ma position est de faire appel aux communes volontaristes, de leur proposer de bénéficier d'un bilan carbone sur le modèle développé par l'ADEME et de les aider à mettre sur pied une stratégie communale visant à réduire les émissions de GES sur leur territoire.

    Parallèlement, tous les praticiens de terrain que sont les conseillers en environnement, en énergie, en mobilité, .... , pourraient tirer bénéfice d'une mise en réseau quelle que soit leur spécificité: énergie, mobilité, aménagement du territoire,... J'opterais pour un décloisonnement de l'information qui circule contre eux et pour la diffusion des « trucs et astuces» et autres retours d'expérience afin de créer des synergies.

    Après une période de mise en route, le Plan Air-Climat local deviendrait obligatoire pour les communes de plus de 50.000 habitants, et ensuite, progressivement pour les communes plus petites.

    J'attire l’attention de l’honorable Membre sur le fait qu'émettre du CO2 coûte cher. Mettre le doigt sur les sources d'émission de CO2 permet de cibler au mieux les investissements, notamment en matière d'utilisation rationnelle de l'énergie, et de tirer le meilleur bénéfice possible de l'argent public investi.