/

Les coûts liés à l’installation du Cabinet ministériel

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 35 (se2009) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 02/09/2009
    • de BORSUS Willy
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Le 17 juillet 2009, le Gouvernement Wallon adoptait l'arrêté fixant la répartition des compétences entre les Ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ainsi que l'arrêté relatif aux Cabinets des Ministres du Gouvernement wallon.

    Monsieur le Ministre a décidé d'installer son Cabinet Ministériel dans le bâtiment dit « Les Célestines ». Celui-ci était cependant occupé par le Ministre Marcourt, reconduit dans ses fonctions à la même date, qui fut dès lors contraint de procéder à un déménagement.

    Cette opération a été critiquée par quelques élus ainsi que par un mouvement politique.
    La presse a évoqué qu'une équipe d'informaticiens travaillait depuis quinze jours sur la reconfiguration et le réencodage des ordinateurs et des téléphones portables des membres du Cabinet. Le coût de cette opération de déménagement avait été estimé « à plusieurs milliers d'euros »

    Je souhaiterais savoir :

    - Quels ont été les motivations de ce déménagement forcé ?
    - Quels ont été les coûts exacts de cette opération de déménagement ?
    - N'était-il pas plus simple que le Cabinet de Monsieur le Ministre occupe un autre bâtiment disponible ?
    - En termes de développement durable, ce déplacement a généré des déplacements, des consommations d'énergie et des rejets divers. Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre à cet égard ?
  • Réponse du 24/09/2009
    • de NOLLET Jean-Marc

    L'honorable Membre m'interroge sur les motivations et les coûts d'installation de mon cabinet ministériel. Comme il est d'usage en la matière, le Gouvernement a procédé lors de son installation à l'affectation des cabinets aux différents ministres. Eu égard à la composition du Gouvernement, différente du précédent, des modifications d'affectation étaient inévitables. Si tel ne pouvait être le cas, cela poserait d'ailleurs un sérieux problème démocratique. Le bâtiment des Célestines ou j'ai regroupé la majeure partie de mes collaborateurs régionaux et communautaires a déjà été occupé précédemment par trois Ministres, de trois familles politiques différentes.

    Plusieurs critères sont intervenus dans le choix par le Gouvernement de la localisation des différents cabinets. La volonté des négociateurs de l'actuelle majorité a été de réduire le nombre de Ministres et de multiplier les Ministres compétents en Région et en Communauté. Pour ce qui me concerne, j'ai souhaité, comme d'autres, pouvoir regrouper au maximum mes collaborateurs sur un même lieu physique, ce qui - de facto - réduisait le choix à quelques sites, desquelles il convenait de retirer encore le bâtiment de la rue Mazy, réservé au Ministre-Président, et celui de la rue de Louvain, qui, accueillant déjà l'administration de l'agriculture, devait prioritairement être affecté au Ministre ayant cette même compétence dans ses attributions. Pour le surplus, la proximité de la gare de Namur a également été un critère retenu.

    Quant au coût du déménagement, pour la partie qui me concerne, elle se réduit au strict minimum puisque les rares caisses amenées au cabinet l'ont été par les collaborateurs eux-mêmes, à leurs propres frais, sans faire appel à la moindre firme de déménagement. Notons également qu'à la fin de chaque législature, les cabinets se préparent à passer le relais à d'autres ministres. Une circulaire fixe d'ailleurs les conditions de reprise/remise, la gestion des archives, le transfert du patrimoine. etc.

    Rappelons également que le patrimoine des cabinets est en fait un patrimoine de la Région et que le Ministre Marcourt a scrupuleusement respecté cette circulaire et n'a emmené avec lui aucun meuble du bâtiment des Célestines. C'est dans un souci d'efficacité maximale que nous avons répondu positivement à la demande de transférer les lignes téléphoniques, de telle sorte que mon collègue puisse garder les mêmes numéros. Le coût de cette opération s'élève à 1.600 euros. Contrairement à ce qui a pu être écrit, nous n'avons pas découvert un stock important de papier à entête que nous aurions du jeter au pilon. Notons qu'eu égard aux inévitables modifications dans le périmètre des compétences des différents ministres, ces papiers à entête étaient devenus obsolètes, indépendamment de la question de la localisation des cabinets.

    Au niveau informatique, toute installation de cabinet nécessite une réinstallation d'ordinateurs. En récupérant le matériel informatique de mon prédécesseur, nous avons découvert un parc informatique de qualité, prêt à être réinstallé.