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Contournement d'Oudler : quel tracé ?

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 30 (se2009) 1

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  • Question écrite du 09/09/2009
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le problème de la R.N. 62 reliant St. Vith et le Grand Duché ne date pas d’hier. Pour une première fois, les projets de réalisation d’un tracé plus convenable ont vu le jour il y a plusieurs dizaines d’années. Des maisons avaient été expropriées à l’époque.

    Il s’agit d’une route à propos de laquelle les régions invitées au sommet de la Grande Région avaient marqué la nécessité qu’elle soit aménagée pour répondre, enfin, aux exigences toujours croissantes d’un trafic transfrontalier.

    Depuis maintenant une demi décennie, les conseils communaux de Vielsalm, Gouvy, Burng Reuland et de St.Vith demandaient au Gouvernement wallon que les liaisons avec le Grand Duché soient améliorées, voire sécurisées – ce qui aboutit par l’étude de tracés de contournement d’Oudler.

    Cela fait déjà 4 à 5 ans que le bureau d’études choisi se penche sur ces études. En attendant, les deux Gouvernements de la Région et de la Communauté germanophone ont convenu d’un programme d’entretien et d’investissements routiers reprenant, entre autres, le début du financement du contournement d’Oudler. En 2007, l’accord prévoit un début du chantier en 2010, l’année d’après, le projet est reporté en programme de réserve à réaliser à partir de 2009-2010.

    De neuf itinéraires initiaux, trois ont été retenus pour être examinés plus profondément. Il s’agit des trois itinéraires proposés par le comité d’accompagnement. L’itinéraire favori, traversant une zone Natura 2000, rencontre cependant l’opposition de Natagora (et d’Interenvironnement Wallonie ?).

    Par ailleurs, une pétition (relayée par plusieurs centaines de signatures) vient d’être réalisée par les agriculteurs concernés par cet itinéraire. Ils craignent que leurs prairies soient trop souvent coupées en morceau par l’itinéraire favori.

    De ce fait, je demande à Monsieur le Ministre que le contrat entre l’ex-MET et le bureau d’étude soit complété par un addendum intégrant l’étude d’un quatrième itinéraire suivant :

    - à Grüfflingen-Schirm, on quitte pour environ 500 m la R.N. 62 et on s’engage sur la R.N. 827 vers Bého (partie 1) ;
    - pour rejoindre ensuite le lieu-dit Espeler Mühle en aménagement un petit chemin agricole existant (partie 2) ;
    - avant de continuer (sur la route communale existante) vers le lieu-dit Oudler Mühle (partie 3) ;
    - où on reprendra à nouveau l’itinéraire de la R.N. 62 vers Wemperhardt (Grand Duché) (partie 4) (dernière partie qu’il faudra sécuriser en empêchant les dépassements dangereux et les excès de vitesse).

    Les avantages de cette proposition sont que :

    - les parties 1 et 4 font l’objet du programme d’entretien ;
    - la partie 3 traverse une zone Natura 2000, mais elle existe déjà (ce qui réduit le risque d’oppositions à son égard).

    Reste à réaliser à court terme la partie 2 pour réaliser un contournement. L’ensemble de l’itinéraire devant ensuite, et par étapes, être élargi pour accueillir la quantité de trafic quotidien.

    J’espère que le dossier continue à avancer de façon à ce que le début du chantier ne soit pas encore postposé comme cela fut le cas au moment où les travaux publics étaient toujours une compétence fédérale.

  • Réponse du 06/10/2009
    • de LUTGEN Benoît

    Le 18 mai 2005, la Direction des routes de Verviers a confié à l'Association momentanée Bureau d'études GREISCH - Atelier du Sart-Tilman l'étude comparative de différents tracés routiers pour améliorer l'itinéraire de la R.N. 62 entre Saint-Vith et Wemperhardt (frontière belgo-luxembourgeoise), principalement sur la commune de Burg-Reuland en évitant les villages de Grüfflingen et d’Oudler.

    Le Comité d'accompagnement de cette étude - dont font partie les communes concernées - a retenu trois itinéraires potentiels. Sur base de nouveaux desiderata des divers intervenants et de nouvelles reconnaissances de terrain, ces trois tracés ont subi diverses adaptations, tracés complémentaires, etc.

    La proposition de l’honorable Membre qui utilise au maximum les routes existantes, nécessite d’être étudiée plus en détail afin de clarifier les éléments positifs et négatifs du projet. J’ai donc demandé à mes services de l’examiner et de m’en faire rapport.