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Etat des aires de repos en Wallonie

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 37 (se2009) 1

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  • Question écrite du 15/09/2009
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Dernièrement. les zones de pique-nique ou de repos sur les autoroutes belges (c'est-à-dire sans restaurant, hôtel ou station-service), ont fait l'objet d'une étude diffusée par Touring. Le résultat est affligeant : les aires de repos wallonnes se situeraient parmi les pires d'Europe.

    C'est surtout le manque total de toilettes et l'absence de dispositifs de sécurité (téléphones de secours, caméras, etc) qui est pointé du doigt par l'étude qui a évalué 101 zones d'arrêt. 40 % d'entre elles sont jugées mauvaises à très mauvaises. Les meilleures sont en France, en Autriche, en Suisse et en Suède.

    Une étude menée en 2007 par l'Union belge des ouvriers du transport avait déjà attiré l'attention des politiques. Elle avait signalé que: les aires d'autoroutes belges coûtaient trop cher aux usagers, qu'elles n'étaient pas assez sécurisées et qu'elles manquaient de place de parking comme d'infrastructures sanitaires, ...

    Bref, en deux ans, le constat est inchangé si ce n'est aggravé.

    Quel analyse porte Monsieur le Ministre sur ces informations ? Des mesures concrètes seront-elles prises durant cette législature afin d'améliorer les aires de repose wallonnes ? Quelles sont les mesures les plus urgentes ? Un calendrier est-il à l'ordre du jour ? Si tel est le cas, je souhaiterais que Monsieur le Ministre m'en communique la teneur.




  • Réponse du 08/10/2009
    • de LUTGEN Benoît

    Le nombre et l'implantation des aires autoroutières ont été fixés en 1995 par arrêté du Gouvernement wallon. Elles se répartissent en quatre niveaux d'équipement : à côté des aires au confort élémentaire (type IV), se trouvent celles dont l’offre d’infrastructures va des cafétérias, jeux d'enfants, stations de carburants, restaurants jusqu'aux centres d'affaires et aux motels (type I).

    Au cours des années précédentes, la priorité a été donnée à la restauration des aires possédant un haut niveau d’équipement (aires de type I ou II) et qui drainent la plus large part d’usagers de notre réseau autoroutier. La collaboration entre la Sofico et la Direction générale des Routes et Bâtiments a donné lieu à la modernisation complète de la moitié d’entre elles.

    L’étude de Touring a quant à elle porté sur des aires de type IV (moindre équipement) qui sont quelque peu délaissées par les usagers de la route au profit des aires de type I & II que l’on retrouve à intervalle très régulier.

    Par ailleurs, j’ai demandé à mon administration d’étudier différentes possibilités de réaménagement de la carte des aires autoroutières, comme cela a été effectué en Flandre, en tenant compte des besoins croissants en qualité des aménagements, notamment pour les aires de type III ou IV, et en nombre de stationnement.