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Contournement d'Oudler

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2009
  • N° : 47 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 29/10/2009
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Cela fait déjà quelque temps que le MET a commandé une étude de faisabilité de tracés visant à réaliser sur la R.N. 62 le contournement d’Oudler.

    Le bureau d’études a été chargé de la finaliser au mois de septembre 2009. Où en sommes-nous ? Trois tracés sont proposés, auxquels j’ajoute d’examiner un quatrième (cfr. question écrite antérieure).

    On me dit que le Bureau d’études n’aurait pas été payé pour le travail qu’il a rendu. Vrai ou faux ?

    Quels ont été les points forts et les points faibles des choix proposés par le Bureau d’études ?

    Monsieur le Ministre est-il en état de prendre une décision et d’en évaluer l’impact budgétaire ? Quelles sont les réactions d’IEW ou de ses affiliés (Natagora) concernant les différents tracés proposés ?

    Semble-t-il envisageable à Monsieur le Ministre de passer maintenant à l’action (la durée de l’étude étant suffisamment longue) ?

    Rappelons que le projet a fait l’objet d’un accord Région wallonne/Communauté germanophone. Lors de la rencontre 2007 des deux Gouvernements, un début de chantier avait été prévu pour 2010. Ce timing peut-il être respecté ?

    Rappelons également qu’il semblerait qu’un entrepreneur grand-ducal aurait manifesté son accord de participer de façon substantielle au financement du chantier (tracé 3). Les services de Monsieur le Ministre ont-ils intégré cet élément dans leurs réflexions ?
  • Réponse du 28/12/2009
    • de LUTGEN Benoît

    Le tracé que l’honorable Membre préconise est une variante du tracé n° 6 proposé initialement par le Bureau d’études. Ce tracé n'a pas été retenu par le Comité d’accompagnement, dont il est membre, ainsi que l'Association Natagora.

    Comme l’honorable Membre le sait, les différents tracés ont été longuement décrits, comparés et discutés lors des réunions du Comité.

    Si en tant que membre du Comité, l’honorable Membre souhaite le saisir d'une nouvelle variante, c’est son droit. L'important est que la nouvelle route soit la réponse la plus consensuelle possible aux défis économiques, environnementaux et de sécurité routière de la zone concernée.

    A ce stade, aucune conclusion ne peut donc être prise sans analyses plus approfondies de la part du Comité d’accompagnement.

    Concernant l’aspect budgétaire, le Bureau d’études a été rétribué à concurrence des montants prévus dans la convention pour les phases déjà exécutées. Les compléments d’études doivent encore faire l’objet d’un décompte de régularisation. Ces décomptes sont prévus dans le Cahier des charges et ne posent pas de problème budgétaire.

    Concernant les réactions d’Inter-Environnement Wallonie et de Natagora, elles ont été intégrées dans les avis rendus par le Comité d’accompagnement.

    Enfin, je suis tout à fait favorable à une participation financière d’un entrepreneur grand-ducal pour autant que cette participation fasse l'objet d'une convention de partenariat public-privé dans le respect des règles de marchés publics.