Fréquentation des lignes de bus en milieu rural
- Session : 2009-2010
- Année : 2009
- N° : 97 (2009-2010) 1
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Question écrite du 05/11/2009
- de DAELE Matthieu
- à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
La fréquentation des bus en période scolaire augmente de plus en plus, et plus particulièrement en milieu rural.
Je prendrai le cas particulier de Jalhay. En 10 ans, les villas et lotissements ont fleuri autour et dans les alentours de Jalhay. La population scolaire fréquentant l'enseignement secondaire à Verviers a littéralement explosé.
Les voyageurs augmentent chaque année avec les nouvelles habitations alors que les bus restent limités à 75 places utiles. Par exemple, le bus de la Ligne 393 reliant Charneux (Jalhay) à Verviers-central est complètement saturé en heures scolaires.
Des solutions raisonnables existent: il y a moyen de modifier les parcours des lignes 390 (Rocherath) et 393 (Charneux) dans le but de jouer les correspondances compensatoires à Jalhay-centre et Vervifontaine, par exemple.
Une autre solution ne serait-elle pas d'ajuster les correspondances pour qu'elles soient adaptées aux horaires et à l'occupation des véhicules ?
Une autre solution est le covoiturage entre les personnes d'un même lotissement ou quartier.
Monsieur le Ministre pourrait-il m'expliquer la manière dont les TEC prennent en compte l'évolution de fréquentation des lignes de bus ainsi que la manière d'adapter l'offre en fonction des nouveaux besoins recensés ? Les perspectives budgétaires permettent-elles d'envisager des dédoublements de lignes surchargées?
Réponse du 12/01/2010
- de HENRY Philippe
Le groupe TEC enregistre effectivement une augmentation de clientèle importante. Depuis 2001, la fréquentation a augmenté d'environ 50 %. Pour le cas particulier de Jalhay, les bus des lignes 390 et 393 sont effectivement bien chargés. Une modification de la desserte a été mise en place le 1er novembre 2009. Le parcours des lignes 390 et 393 est maintenant commun entre Vervifontaine et Verviers, ce qui permet une meilleure répartition du nombre de clients entre les bus des deux lignes.
Le TEC Liège-Verviers m'assure rester attentif à l'évolution de la fréquentation à cet endroit.
De manière générale, lorsqu'une surcharge est constatée sur une ligne, c'est-à-dire que le bus ne peut pas prendre en charge tous les passagers à l'arrêt, le TEC envisage systématiquement des mesures, en essayant qu'elles soient les moins coûteuses possible.
Les problèmes sont donc traités au cas par cas et les solutions possibles sont un changement de bus au profit d'un bus articulé, une réorganisation des dessertes ou, en dernier recours, l'ajout pur et simple d'un bus de renfort.