Le futur de Cockerill se dessine

• Session : 2009-2010
• Année : 2009
• N° : 35 (2009-2010) 1

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• Question écrite du 02/12/2009

  • de EERDEKENS Claude
  • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles
  
  « Le Soir économie » du mercredi 18 novembre 2009 fait état que le haut-fourneau peut être rallumé début mars 2010.
  
  Cet article est signé par Monsieur Benoît July.
  
  Monsieur le Ministre peut-il confirmer le contenu de cet article et les nouvelles apparemment optimistes pour le bassin liégeois sur le plan sidérurgique ?

• Réponse du 01/06/2010

  • de MARCOURT Jean-Claude
  
  L'article de Benoît July paru dans « Le Soir économie » fait référence d'une part au rapport de LAPLACE Conseil visant à faire l'état des lieux de la sidérurgie wallonne ainsi qu'à une étude interne réalisée par les ingénieurs de Cockerill portant sur l'analyse des conditions permettant d'assurer la compétitivité de la phase à chaud liégeoise, par rapport à d'autres sites européens.
  
  Cet article est plutôt optimiste quant au maintien d'une sidérurgie intégrée à Liège et se réfère en cela aux conclusions du rapport LAPLACE.
  
  En effet, celui-ci confirme tout d'abord le caractère structurant de la sidérurgie pour l'activité économique en Région wallonne ainsi que son impact favorable sur l'emploi et le développement technologique.
  
  Il rappelle également que la sidérurgie wallonne est performante et que le bassin de Liège est à la pointe en terme de recherche et développement dans l'aval de la phase à chaud.
  
  Elle reste donc attrayante pour les producteurs d'acier.
  
  Au cours des derniers mois, cette affirmation s'est vérifiée. En effet, au dernier trimestre 2009, l'activité a repris de manière progressive en aval des hauts-fourneaux. Ainsi, le Train à bandes a été réouvert et le taux de chargement des outils a augmenté, preuve d'une relance progressive du marché.
  
  Au 1er trimestre 2010, le Groupe ArcelorMittal a annoncé la réouverture du Haut-fourneau B, confirmant de la sorte que le maintien d'une sidérurgie à chaud dans le bassin liégeois reste dans les perspectives du Groupe.
  
  Cette réouverture progressive corrobore les constats macro-économiques du rapport Laplace qui indique que la reprise sera lente, surtout dans les pays de l'OCDE.
  
  Ainsi, il est prévu un niveau de demande, en 2010, se situant à 25% de moins qu'en 2008, cet écart se réduisant à 15% en 2011 et 10% en 2012.
  
  Mi-avril 2010, la relance du Haut-fourneau B est devenue réalité.
  
  Elle s'accompagnera en outre d'investissements, notamment en matière énergétique, visant à amener les outils liégeois à un niveau de compétitivité comparable aux autres sites européens, ainsi que d'un ensemble d'investissements dans le froid.
  
  Ces investissements montrent à suffisance l'implication du Groupe ArcelorMittal dans le bassin liégeois.