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Remise à l'emploi de personnes éloignées par une longue maladie

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2009
  • N° : 60 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 11/12/2009
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Lorsqu'une personne qui a subi un long congé de maladie se réinscrit au chômage, le contact avec le FOREM ne semble pas toujours optimalisé.

    Ces personnes sont souvent dans des situations où la reprise du travail ne peut se faire que partiellement et gardent parfois une invalidité partielle permanente. Cette situation est de plus régulièrement sanctionnée sur le plan pécuniaire.

    Afin de favoriser l'intégration de ces personnes, le VDAB et les mutuelles auraient récemment contresigné un accord.

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de cet accord ? Quel en est le contenu et quelles sont les obligations qui en découlent ?

    Pourquoi la Région wallonne, au travers du FOREM, ne s'est-elle pas associée à cet accord ? Quels sont les obstacles ?

    Le nombre de personnes émargeant et percevant des allocations de maladie ou d'invalidité est-il moins important en Wallonie qu'en Flandre pour qu'aucune priorité ne soit réservée à cette difficile et délicate problématique ?

    Comment la situation est-elle gérée par le FOREM ?
  • Réponse du 05/01/2010
    • de ANTOINE André

    La reprise de l'activité professionnelle ou de recherche d'emploi après une longue période de maladie n'est certainement pas chose aisée et je comprends que ce problème requiert que nous nous y arrêtions. Comme l'évoque l'honorable Membre dans sa question, il est tout à fait exact que le VDAB et les mutualités travaillent actuellement à l'élaboration d'un accord cadre - non signé aujourd'hui - aux fins d'une meilleure prise en charge des personnes qui bénéficient d'indemnités INAMI mais sont en phase de reprise du travail.

    Le Forem participera le 18 décembre prochain à une rencontre entre les mutualités, le VDAB, Actiris et l'ADG dans la perspective de s'inscrire dans la démarche.

    Dans l'immédiat, le Forem a déjà pris des dispositions pour répondre au mieux aux besoins des personnes souffrant d'un handicap de travail.

    Il s'appuie notamment sur un réseau de médecins conseils qui ont pour mission de rendre un avis quant au métier que la personne est en capacité d'exercer ou à l'orientation professionnelle qui pourrait être la sienne.

    Des assistants sociaux assistent également les conseillers dans l'accompagnement, non seulement des personnes en reprise progressive d'activité après maladie, mais également des personnes qui connaissent des problèmes de santé physique, psychologique ou mentale ou encore des problèmes sociaux graves. Les assistants sociaux coopèrent étroitement avec les services spécialisés que sont les mutuelles, les fonds des maladies professionnelles, l'AWIPH, ...

    L'ensemble de ces questions feront effectivement l'objet des discussions dans la rencontre entre les différents services publics régionaux et les mutualités, mais aussi au sein du groupe de réflexion initié entre l'ONEm et les SPE qui traite de la définition des publics en grande difficulté et des modalités spécifiques de prise en charge dans le cadre de la demande d'emploi.

    Ce groupe présentera très prochainement le résultat de ses travaux au collège des fonctionnaires dirigeants puis au comité de gestion des différentes institutions concernées.