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Initiation du 6ème pôle dédicacé aux nouvelles technologies environnementales et le cluster déchets

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 135 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 12/01/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Sur ce point, la Déclaration de politique régionale wallonne 2009-2014 prévoit: « Pour ce faire, à l'instar de la méthodologie suivie pour la reconnaissance des cinq premiers pôles, il s'agira d'abord, d'ici fin 2009 et sur la base d'une étude scientifique, d'identifier clairement les domaines technico-économiques et les filières que ce pôle pourra recouvrir et, ensuite, les acteurs potentiels - tant économiques que de la recherche - qui seront le moteur du pôle. Cette réflexion devra également tenir compte des clusters verts existants (Eco Construction, Cap 2020, Tweed et Déchets), de la plate-forme interclusters et du RBF (plate-forme des entreprises du secteur des énergies renouvelables) à mettre en place pour renforcer les synergies. ».

    Il est fait référence au cluster déchets.

    Quelle est la forme juridique de ce cluster et quels sont les résultats de celui-ci tels qu'ils ont pu être engrangés à ce jour ?

    Qu'est-ce qui a pu justifier qu'aux côtés d'autres, ce cluster déchets peu connu soit mis en évidence alors que sur Internet, un examen sommaire ne permet pas d'en savoir beaucoup sur cet élément constituant l'une des six structures associées à la réflexion du 6ème pôle dédicacé aux technologies environnementales ?

    Ce cluster est-il né ou non d'une initiative patronale reliée au secteur des déchets ?

  • Réponse du 02/02/2010
    • de NOLLET Jean-Marc

    J'ai l'honneur de faire savoir à l'honorable Membre que sa question ne relève pas de mes compétences.

    Je l'invite donc à poser sa question au Ministre wallon compétent, à savoir mon Collègue Jean-Claude Marcourt, Vice-Président et Ministre de l'Économie, des PME,du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles.

  • Réponse complémentaire du 04/02/2010
    • de NOLLET Jean-Marc

    Même si j'ai renvoyé l'honorable Membre vers mon Collègue Monsieur Jean-Claude Marcourt, je tenais à lui fournir les éléments de réponse suivants.
    Forme juridique et objet
    Le « Cluster Déchets Solides » (actuellement dénommé « (VAl)+ ») est une ASBL.

    Elle a été formellement constituée fin 2003 par acte déposé au Greffe du Tribunal de Commerce le 18 décembre 2003 par les 13 membres fondateurs suivants :

    - SA EXPORTER;
    - SA IBH (Ingénierie Bourgeois et Harris).;
    - SA BENVITEC WALLONIE;
    - SPRl TOP RECYCLING SYSTEMS;
    - SA DANHEUX 8: MAROYE;.
    - SPRL Ets A. MEN ART ;
    - SA PROJETEC ;
    - SA VIGAN;
    - SPRL AVT (Atelier d'Architecture pour la Ville et le Territoire) ;
    - SA BUREAU D'ETUDES PIRNAY ;
    - SCRL BIP (Bureau for Investigation and Prospection) ;
    - SA CEGELEC ;
    - SA PAGE.


    L'objet principal de l'association a été déterminé par référence aux 9 orientations définies par la Région pour les clusters, à savoir :
    - se connaître sur le plan des produits, des services, des technologies et des hommes ;
    - connaître l'environnement du secteur en répertoriant de manière précise et actualisée les différents acteurs du secteur et des secteurs connexes et en établissant une liste de leurs spécialités et spécificités ;
    - accroître les retombées économiques en faveur des entreprises wallonnes et plus particulièrement les PME sous-traitantes;
    - encourager et faciliter les partenariats et les synergies entre les entreprises du secteur à travers des accords de spécialisation, des projets communs de recherche, d'utilisation partagée du personnel, d'investissements communs;
    - organiser des actions de benchmarking ;
    - amplifier et encourager le développement technologique;
    - développer une approche commerciale technologique;
    - assurer la promotion du secteur grâce à des programmes de foires et salons, des programmes internationaux et des actions auprès des institutions régionales, fédérales et européennes ;
    - favoriser la création et le développement d'activités nouvelles et de produits nouveaux dans des créneaux où les membres sont peu ou pas présents.


    Au 1er septembre 2009, le cluster «déchets solides» comptait 50 membres dont 43 entreprises, 5 acteurs R&D, 1 acteur en éducation et formation et 1 association.

    En ce qui concerne les activités et les résultats, le cluster a essentiellement pour impact d'accroître l'ouverture commerciale et la visibilité de ses membres. Il vise également à aider certains d'entre eux à participer à des programmes de R&D (3 projets ont été labellisés dans le cadre de l'Appel à projets «développement durable» du Plan Marshall). Le Cluster a également participé activement à l'émergence de partenariats impliquant des entreprises, universités et centres de recherche wallons. Plusieurs projets sont également en cours dans le secteur déchets : TECHNOPOLY, SOLINDUS, GEOFIX ...

    A l'échelle internationale, le cluster se positionne comme
    - participant direct ou indirect (par l'intermédiaire d'un ou plusieurs membres), à divers salons et événements professionnels;
    - participants à diverses manifestations et congrès;
    - participant ou organisateur de missions commerciales.

    Il organise également des missions ciblées de rencontre de prospects, qui peuvent donner lieu à des échanges d'informations ou d'offres commerciales. Le cluster contribue ainsi à explorer des opportunités commerciales dans certains pays et en Région wallonne.

    A l'échelle régionale, il développe sa notoriété par des contacts directs avec divers organismes (tels que la COPIDEC, la SPAQUE, la DGO-3, etc.) et par la participation à divers événements (salons, foires, colloques, etc.).

    Les entreprises du cluster représentent une valeur ajoutée moyenne de 6.648 kEUR et un total de 226.026 kEUR. A noter que pour certains, l'activité « déchets solides» est très faible. Ce chiffre n'est donc pas strictement lié à cette activité. Les entreprises du cluster sont en majorité des petites entreprises. En effet, malgré une moyenne d'effectif de 131 personnes, la médiane ne s'élève qu'à 21 emplois. La moyenne est donc clairement influencée par un nombre limité de grandes entreprises. Le total de l'emploi des membres du cluster est de 3.416.