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Accidentologie des routes wallonnes

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 179 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 02/02/2010
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme bon nombre de mes collègues, je m’inquiète régulièrement de la dangerosité de certains axes wallons et des aménagements réalisés par le Service public de Wallonie.

    Certaines des réponses fournies sur la dangerosité de certains lieux m’étonnent fortement. Ainsi, dans le cadre de certaines de ses réponses, Monsieur le Ministre m’indique que, selon les données de son administration, certains lieux ne seraient pas plus accidentogènes que d’autres. Tout au plus, on y dénombrerait deux à trois accidents sur les dernières années, alors que la presse en dénombrerait parfois plus d’une dizaine sur une seule année.

    Comment sont déterminés les lieux accidentogènes par le SPW ? Quels sont les accidents pris en considération ? Les accidents ne causant que des dégâts matériels sont-ils tous pris en considération ? Ne comptabilise-t-on que les accidents ayant nécessité l’intervention des services du SPW ? Ces données sont-elles recoupées avec celles des services de police ? Ces données sont-elles régulièrement mises à jour ?
  • Réponse du 10/03/2010
    • de LUTGEN Benoît

    En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l'installation de radars fixes dans les zones à risque.

    Actuellement un inventaire des zones à risque est en cours d’élaboration. Il consiste à collecter et vérifier l’ensemble des mesures et informations disponibles pour constituer une base de données la plus complète possible. Il prendra en compte l’état du revêtement mais aussi la nécessité de réaliser des aménagements tels que l’éclairage, des passages pour piétons, des glissières de sécurité, … et les statistiques de fréquences des accidents au même endroit.

    Aujourd’hui, cet inventaire est pratiquement terminé. La Région wallonne sera dotée ainsi d’une véritable base de données évolutive en fonction des réalités de terrain.

    Concrètement, les statistiques des accidents corporels, et donc pas uniquement les accidents matériels, font l'objet d'un constat de la police. Ces constats sont informatisés et centralisés à la police fédérale afin de créer une base de données statistique officielle, uniforme et complète. La direction générale des statistiques du Service public fédéral "Economie" est responsable de la statistique et de la diffusion des données relatives aux accidents corporels. Cette direction reçoit les données de la police mais aussi des parquets notamment pour les blessés décédant à l'hôpital.