/

L'intention pour les TEC de favoriser les trajets entre Bruxelles et la Wallonie

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 299 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 10/02/2010
    • de KAPOMPOLE Joelle
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Monsieur le Ministre n'est pas sans savoir que la société de transport en commun flamande De Lijn a l’intention d’élargir son réseau de transports sur le territoire de la région de Bruxelles-Capitale.

    Nous souhaitons tous valoriser les transports en commun.

    De plus, Monsieur le Ministre connaît aussi les projets du Gouvernement flamand visant à rapprocher Bruxelles de la Flandre…

    Ce sont des projets ambitieux, que la périphérie approuve à bien des égards.

    Faute d’un RER à la parisienne, nous devons permettre aux Wallons proches de Bruxelles, d’accéder à cette région sans encombre.

    Je souhaiterais donc connaître les intentions de Monsieur le Ministre quant à l’extension du réseau des TEC à Bruxelles.

    A-t-il des projets concrets pour résoudre cette problématique de la mobilité en Belgique?

    Ne serait-il pas judicieux que Monsieur le Ministre s'entretidnne avec ses homologues régionaux?
  • Réponse du 04/03/2010
    • de HENRY Philippe

    L'accès de Bruxelles en voiture aux heures de pointe est difficile et la demande en transport en commun est par conséquent importante.

    Les Gouvernements et les transporteurs publics sont conscients que pour répondre efficacement à cette demande, l'offre globale devra combiner les services offerts par les quatre opérateurs.

    La différence importante entre l'offre de transport vers Bruxelles prestée par De Lijn et par le TEC est évidemment due au caractère enclavé de la Région de Bruxelles-capitale dans le territoire flamand.

    Les lignes interrégionales, leur extension et leur création sont régies par l'Accord de coopération entre la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale du 17 juin 1991 concernant le transport régulier, de et vers la Région de Bruxelles-Capitale qui a énoncé strictement les lignes concernées et les conditions dans lesquelles de nouvelles lignes peuvent être créées et modifiées.

    Pour ce qui est de la desserte wallonne de Bruxelles, le choix a été fait de mettre en œuvre le RER qui comprend, outre le volet ferroviaire, un volet « bus ». Le projet RER prévoit une desserte de deux types différents :

    D'une part la mise en œuvre d'un véritable service RER routier cadencé comme le RER à savoir un minimum de 4 bus/heure à la pointe et 2/heure hors pointe. A ce jour les principales dessertes routières rapides prévues dans les études RER existent déjà; elles ont été renforcées et complétées au titre de lignes interrégionales, c'est :

    - la ligne W, Braine l'Alleud Bruxelles à concurrence de 12 passages par heure en pointe;
    - la ligne Conforto, Wavre Delta à concurrence de 4 passages en heure de pointe;
    - la ligne Conforto Bis, Louvain-la-Neuve, station de Métro « Roodebeek » à concurrence de 4 passages en heure de pointe.

    D'autre part, la mise en œuvre de service de rabattement vers les gares ferroviaires. Ces services seront mis en place dans le cadre de l'entrée en service du RER ferré.


    Dans la zone RER de 30 km autour de la capitale, il ne me semble pas opportun de disperser les moyens en s'écartant de la logique RER ferrée et routière qui implique une excellente desserte de Bruxelles. Au-delà de cette zone, la priorité de la Région wallonne est à mettre sur la recherche de l'amélioration de la liaison ferroviaire vers Bruxelles comme le prévoit la DPR en vertu de laquelle le Gouvernement visera par le biais de son avis sur le plan d'investissement de la SNCB à mettre les principales villes wallonnes à maximum 40 minutes de Bruxelles.