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L'organisme de contrôle de la qualité des routes wallonnes, Via-Control

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 197 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 09/02/2010
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le 3 février dernier j’ai interrogé Monsieur le Ministre en séance publique sur l'organisme de contrôle de la qualité des travaux routiers en Wallonie, Via-Control. Je m'étonne qu'après six mois de prise de fonction, Monsieur le Ministre soit si peu renseigné sur cet organisme qui pourtant occupe une place importante dans une matière qui semble lui tenir particulièrement à cœur, l'état et la sécurité de nos routes wallonnes. Il n'a d'ailleurs pas été en mesure de me présenter ni l'organigramme ni la structure de Via-Control.

    Ah si ! Monsieur le Ministre sait qu’il travaille depuis 1971 sur la gestion du réseau routier en Wallonie.

    Puisque Monsieur le Ministre a l'intention de demander des précisions sur Via-Control, pourrait-il par la même occasion me fournir les réponses aux questions suivantes.

    Qui compose Via-Control?

    Si on retrouve au sein du Conseil d'administration des entreprises et des fonctionnaires soit des contrôleurs et des contrôlés, comment garantir l'objectivité des rapports de chantiers et d'analyses ?

    Dans quel contexte de marché public, d'appels d'offres, cet organisme a pu fonctionner?

    Quelles sont ses performances? Quels sont ses résultats ?

    Monsieur le Ministre a déclaré - je cite: « II faut en Région wallonne, un contrôle accru de la réalité des chantiers. »

    Cela signifie-t-il qu’il remet en question le travail effectué par ViaControl?

    Via-Control est en activité depuis plus de trente ans. Ce seul organisme est-il suffisant pour assurer le contrôle de la qualité et la gestion du réseau routier wallon?

    Les médias n'avaient nul besoin d'évoquer l'état lamentable de nos routes pour que les citoyens se rendent compte du réseau ressemblant plus à du gruyère qu'à un réseau routier et autoroutier sécurisé et de qualité.

    Monsieur le Ministre dégage 15 millions d'euros pour parer aux réparations les plus urgentes dues aux dégâts de l'hiver, il va donc faire du colmatage et il sait bien que le travail ne tiendra pas. Il parle de plan global, de cartographie, mais ne faut-il pas intégrer ce budget et ces chantiers dans un programme global afin de ne pas jeter par les fenêtres, une fois encore, l'argent du contribuable?

    Monsieur le Ministre compte-t-il entamer de nouvelles démarches, insister auprès de la BEI afin d'avoir la confirmation de l'obtention du prêt des 600 millions d'euros avant la fin de l'année?

    En un an, sans cahier des charges pertinent, sans contrôles efficaces, sans démarrage de chantiers de qualité durable, la santé de nos routes risque de s'aggraver considérablement.
  • Réponse du 29/03/2010
    • de LUTGEN Benoît

    J'ai répondu à cette question lors de la Commission du 8 mars dernier. J'invite l'honorable Membre à consulter le compte-rendu analytique de cette séance. Celui-ci est disponible sur le site internet du Parlement wallon.