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Les routes wallonnes

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 230 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 10/03/2010
    • de KAPOMPOLE Joelle
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    L'image de la Wallonie nous importe. Elle reflète une région, ses compétences, son dynamisme, son accueil, sa convivialité, sa joie de vivre ...

    Toutefois, lorsque d'aucun pénètre sur notre territoire, force est de constater que l'état de nos routes produit une image très négative de notre région :
    - d'une part, il fait sale : les chancres ne manquent pas - voir par exemple le site de la frontière franco-belge sur l'autoroute Paris Bruxelles; les abords des routes, sortie d'autoroute, parkings sont jonchés de détritus aussi divers que désolants, la signalisation est vétuste : panneaux abîmés, ampoules défectueuses ...
    - et d'autre part, la circulation est rendue difficile, voire même dangereuse, sur certains tronçons de route à raison du piteux état de ceux-ci : nids de poule - qui n'ont plus rien de la taille d'une poule -, affaissement, mauvais revêtements présentant des difficultés de drainage, fermetures de tronçons d'autoroute eu égard aux gelées trop importantes affectant le revêtement de sol ...


    Ce triste constat m'incite donc à interroger Monsieur le Ministre sur les points suivants :

    Quelles mesures concrètes a-t-il l'intention de prendre pour rénover nos autoroutes ?
    Quelles mesures concrètes entend-il adopter pour favoriser la propreté de nos sites routiers ?
    Quelles mesures prendra-t-il en ce qui concerne les panneaux de signalisation munis d'un éclairage ?
    En matière de financement, quels mécanismes privilégie-t-il pour financer une réfection en profondeur de nos routes ?

    Je suis consciente des efforts mis en oeuvre par notre Région pour améliorer l'état global du réseau routier.
  • Réponse du 02/04/2010
    • de LUTGEN Benoît

    En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l’installation de radars fixes dans les zones à risque.

    Cette sécurité passe par la qualité du réseau, tant en termes d’aménagements que d’état général des infrastructures.

    Le 12 février dernier, j’ai présenté la réforme que je mets en œuvre pour restaurer cette qualité. La première étape a déjà été franchie le 10 décembre 2009 par l’adoption, par le Parlement wallon, de la réforme de la SOFICO.

    La seconde étape consiste en une hiérarchisation des travaux à réaliser, au départ de l’inventaire des mesures observées sur l’ensemble du réseau.

    Le principe, basé sur les meilleures pratiques observées en France, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Suisse, consiste en l’adoption d’une méthodologie objective de hiérarchisation dans la planification des travaux, alliant principalement des critères tels que la sécurité et la qualité du revêtement, de l’éclairage, du marquage et de la signalisation, de la mobilité, …

    En ce qui concerne les chantiers proprement dits, au-delà des impératifs liés au respect des marchés publics, de la mobilité ou des conditions climatiques, j’ai décidé d’augmenter les délais de garantie ainsi que le contrôle des chantiers.

    Concernant la propreté du réseau wallon, j'informe l'honorable Membre que le budget consacré au ramassage des déchets s’est élevé en 2009 à 9 millions d’euros pour le réseau autoroutier ainsi que les parkings et à 4,4 millions d’euros pour le réseau routier.

    Pour renforcer l’efficacité de ces moyens, un nouveau cahier des charges relatif à la propreté vient d’être adopté. Celui-ci prévoit une augmentation des fréquences de ramassage :
    - pour les abords d’autoroute, ramassage bimensuel en berme centrale et ramassage mensuel aux autres endroits;
    - pour ce qui concerne la propreté des parkings, il est prévu de mener une opération de ramassage des déchets par semaine entre le 1er octobre et le 31 mai et deux opérations de ramassage par semaine le reste de l’année. En outre, il est prévu de vidanger les poubelles des parkings trois fois par semaine et de les nettoyer six fois par année.