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La revalorisation des sentiers et chemins vicinaux

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 218 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 11/03/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    La Région wallonne dispose d’un patrimoine méconnu, celui des sentiers communaux et chemins vicinaux, tels que repris dans l’atlas mis sur pied suite à la législation de 1848. Cet atlas est un plan de la voirie vicinale. Il reconnaît les droits de passage acquis par le public sur les sentiers et chemins locaux et garantit leur protection.

    Les chemins et sentiers d’époque éloignée sont encore nombreux et témoignent souvent par leur dénomination ou par la toponymie du lieu où ils mènent, des activités de nos ancêtres. Chapelles, potales, croix de pierres ou de fer, abreuvoirs, fontaines, vieux tilleuls sont autant de témoins du passé là où la plupart des bâtiments antérieurs à 1800 n’existent plus ou ont été profondément transformés.

    Néanmoins, même s'il est un peu réducteur de ne considérer ces chemins que sous l'angle touristique, il est indéniable qu'une région offrant une large possibilité de promenades dans un cadre préservé sera accueillante pour les adeptes du tourisme « vert ». L’utilisation des chemins et sentiers sous forme de parcours à thème ou libre est une façon agréable de découvrir à son rythme les richesses naturelles et historiques de la région.

    L’entretien et l’amélioration des chemins vicinaux sont actuellement régis par les articles 13 à 26 de la Loi du 10 avril 1841. La voirie vicinale constitue un réseau de communications public, l’entretien revient en principe aux communes. Les riverains ont pour seule obligation de laisser le passage libre. Il existe cependant des «coutumes» qui sont reprises à la fin de l’atlas et qui indiquent à qui incombe ce travail pour chaque chemin et sentier. C’est ainsi que cette charge peut être attribuée pour partie ou pour tout aux riverains.

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre, le Ministre Courard, avait eu à coeur de redonner vie à certains de ces sentiers via la mise en oeuvre des Plans d'itinéraires communaux verts, qui ont pour objectifs la création d’un réseau local cohérent de voies communales pour usagers non motorisés et la promotion de son usage et sa protection, tant au niveau naturel que patrimonial.

    Ne serait-il pas opportun de poursuivre dans cette voie en revalorisant, d'un point de vue touristique notamment, l'ensemble des sentiers et des chemins de notre Région? Un programme d’entretien de ces sentiers est-il envisageable ? En outre, ne serait-il pas opportun d'organiser une réelle complémentarité entre le Réseau Ravel, le réseau PIC verts, et l'ensemble des entiers et chemins vicinaux de notre Région ?




  • Réponse du 19/03/2010
    • de FURLAN Paul

    Municipaliste dans le cœur et bourgmestre en titre d'une commune rurale, je suis bien entendu conscient de la nécessité de revaloriser les sentiers et chemins wallons.

    Je compte évidemment poursuivre la politique initiée par mon prédécesseur pour améliorer et préserver la qualité des déplacements des usagers non motorisés.

    La réforme de la loi de 1841 relative aux chemins vicinaux est toujours à l'ordre du jour et fait l'objet d'une réflexion au sein de l'administration (DGO1).

    En ce qui concerne la complémentarité entre les différents réseaux pour ces usagers, je rappelle à l'honorable Membre que, dans le cadre de la modernisation de l'administration wallonne, une direction dédiée aux déplacements doux a été créée.

    Celle-ci est chargée de coordonner les travaux et la promotion des RAVELS, PICVerts, sentiers, chemins, ...

    Une réunion de concertation est prévue ce mois à mon cabinet avec les responsables de cette direction pour examiner la méthodologie du futur programme d'actions.

    Participeront également à cette réunion, les responsables du Tourisme afin de coordonner les investissements et leur promotion touristique.