/

La dangerosité que représente l'absence d'une partie du garde-corps sur le pont de Wépion

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 269 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 31/03/2010
    • de BORSUS Willy
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Il y a environ deux ans, une voiture a fortement endommagé le garde-corps du pont de Wépion, côté rive droite de la Meuse. A tel point qu’une partie est tombée sur la ligne de chemin de fer Namur-Dinant située en contrebas de ce pont.

    Ces dégâts ne sont pas anodins dans la mesure où près de 25 mètres de ce garde-corps sont aujourd’hui absents. Ils constituent un danger évident pour les usagers qui empruntent ce pont dans la mesure où plus aucune sécurité ne leur est assurée.

    Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer quand ses services ont été avertis des dégâts occasionnés à ce garde-corps ? Des réparations sont-elles envisagées et dans quel délai ?
  • Réponse du 23/04/2010
    • de LUTGEN Benoît

    En réponse à sa question, j'informe l'honorable Membre que les mesures de sécurité appropriées ont été prises le jour-même de l’accident. La régie de Floreffe, responsable du réseau où se situe le pont de Wépion, a en effet placé sans attendre une signalisation et des barrières provisoires pour garantir la sécurité des usagers de la N947b.

    Au-delà de ces mesures conservatoires, la procédure de remise en état du garde-corps a directement été entamée. L’explication de la durée de cette procédure tient principalement au fait que le garde-corps concerné est situé au-dessus d’une voie ferrée. De ce fait, de nombreuses contraintes imposées par Infrabel ont dû être intégrées au dossier technique de remise en état. La présence des caténaires nécessite en effet des mesures de précaution et de sécurité qui rendent délicate cette réparation a priori anodine.

    Le cahier spécial des charges a été rédigé et l’adjudication sera lancée pour le mois de mai, avec une phase de travaux programmée dans la foulée. Le montant de la réparation est estimé à une centaine de milliers d’euros, preuve qu’il ne s’agit pas de travaux sans importance. Ces travaux seront proposés à charge du fonds des avaries et seront récupérés auprès de la compagnie d’assurance de la personne responsable.