/

L'état d'avancement du RER en Région wallonne

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 573 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 17/05/2010
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le 24 mars dernier, le Gouvernement wallon faisait un état des lieux sur le dossier du RER autour de l’agglomération de Bruxelles.

    A lire la notification, le dossier prend visiblement du retard sur le planning initial. Qu’en est-il ?

    Par ailleurs, les garanties d’équilibre dans les investissements et dessertes touchant les trois Régions concernées ont également fait l’objet d’une discussion au sein du Gouvernement wallon en sa séance du 24 mars 2010. Quelles sont les craintes de déséquilibre en la matière tant au niveau de l’offre commerciale que du matériel roulant utilisé ? La clé 60/40 habituellement utilisée pour les travaux de la SNCB n’est-elle pas respectée ? Qu’en est-il ?

    Enfin, l’agencement de l’offre classique SNCB, du nouveau RER et des TEC a-t-il également fait l’objet de discussions ?
  • Réponse du 08/09/2010
    • de HENRY Philippe

    Comme le précise la notification jointe à la décision du Gouvernement wallon du 24 mars dernier, le projet RER a, dès le départ, connu une accumulation de retards dus aux multiples recours introduits par des riverains ou des communes limitrophes. Certaines de ces procédures sont actuellement encore en cours et détermineront l'évolution plus ou moins rapide des chantiers. La récente décision du Conseil d'Etat, rendue dans le recours introduit par les autorités communales de Linkebeek, repousse encore la date de la mise en œuvre du projet RER. Ces retards ne font cependant pas obstacle à la poursuite des travaux d'extension de capacité prévus là où cela est possible, notamment sur la ligne 161 entre Bruxelles et Ottignies.

    Pour ce qui me concerne, je veillerai à faire valoir les intérêts de la Wallonie au sein des différentes instances de concertation : la CIMIT, le CEMM ou encore le comité de pilotage. Une discussion devra également être engagée avec le prochain Ministre fédéral de la Mobilité afin de faire le point sur la mise en œuvre du projet RER.

    En ce qui concerne une juste et équitable répartition des moyens matériels affectés au projet, le Gouvernement wallon a fait valoir qu'il souhaite que cela se fasse de manière équilibrée entre les trois Régions. Concrètement, il est clair que la répartition des moyens matériels affectés à l'offre RER ne pourra se faire qu'au fur et à mesure de la disponibilité. de l'infrastructure. Dès lors, je ne pense pas qu'une clef de répartition 60/40 soit matériellement possible dans le cas de la mise en service de l'offre RER. Cette clef est en effet réservée aux investissements d'infrastructure localisés. Toutefois, je pense qu'il conviendra de solliciter des compensations si la Wallonie devait à souffrir d'un préjudice résultant du déploiement des services RER.

    En tout état de cause, la balle est dans le camp du futur Gouvernement fédéral qui devra se prononcer sur la future mise en service de l'offre RER.