/

Le TEC dans le rouge ?

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 585 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 17/05/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Si la question de la suppression de lignes TEC a été déjà abordée en séance plénière via des questions d’actualité attirant l’attention de Monsieur le Ministre sur la problématique particulière des zones rurales moins bien servies par le TEC que les zones urbaines, il reste néanmoins un autre aspect à aborder : celui des lignes TEC qui sont toujours en phase de démarrage ou de test.

    Exemple : la ligne qui traverse le village de Weywertz (commune de Bütgenbach, TEC Liège).

    Sera-t-il envisageable que de nouvelles lignes continuent à exister suffisamment longtemps pour qu’elles puissent montrer leur rentabilité ? Ou le temps pour arriver à une rentabilité suffisante sera-t-il raccourci, menant alors à la fermeture de ce qui vient à peine d’être ouvert ?

    Est-il envisageable que de nouvelles lignes soient encore testées ? En zone rurale comme en zone urbaine ? Et à quelles conditions ?
  • Réponse du 02/06/2010
    • de HENRY Philippe

    Il appartiendra aux différents TEC d'évaluer la situation des différentes lignes à la lumière des critères qui seront fixés par les futurs contrats de gestion 2011 - 2015.

    Je voudrais néanmoins insister sur une chose : s'il est un mot qu'il ne faut pas évoquer lorsqu'il est question de lignes TEC, c'est la notion de rentabilité. Aucune ligne d'autobus n'est rentable en Région wallonne. Sans soutien public, il serait impossible d'offrir un service de transport en commun à nos concitoyens. La question est davantage d'atteindre un taux de couverture des coûts par les recettes d'exploitation aussi élevé que possible (28% en moyenne en région wallonne, 33% en moyenne pour le TEC Liège-Verviers grâce à la forte utilisation des services de bus en zones urbaines). Autrement, dit, la Région prend en charge en moyenne, à l'échelle de la région, 72% du coût global des services de transport des TEC.

    C'est donc en croisant ce critère de taux de couverture avec la donnée, essentielle, des moyens globalement disponibles que la question sera envisagée.