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L'emploi wallon au sein de Brussels Airlines

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 270 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 18/05/2010
    • de KUBLA Serge
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Brussels Airlines est née de la fusion en 2006 entre la SN Brussels Airlines, compagnie classique, et Virgin Express, une compagnie « low cost ».

    Brussels Airlines, c’est 5 millions de passagers, 3.000 employés. Cette compagnie assure 300 vols quotidiens ponctuels vers 55 aéroports européens, 14 destinations vers l’Afrique, 2 destinations nord-américaines, les Émirats Arabes Unis, la Chine et l’Inde. La compagnie mère de Brussels Airlines est SN Air Holding et possède 100 % du capital de Brussels Airlines.

    Ni la Région wallonne, ni la SRIW ne sont actionnaires directs de Brussels Airlines mais la Région avait participé à hauteur de 3,64 % du holding.

    Le Gouvernement wallon est-il attentif à la problématique de l’emploi pour des Wallons dans cette compagnie ? Monsieur le Ministre a-t-il connaissance du nombre de Francophones, et en particulier, de Wallons qui y travaillent tant au sol que dans le personnel navigant.

    Je suis persuadé que Monsieur le Ministre partage nos préoccupations puisqu'il avait interrogé J-C Van Cauwenberghe sur le même sujet en 2002 suite à la création de la SNBA, le prédécesseur de l’actuel Brussels Airlines.

    J’ai l’impression en tout cas – c'est peut-être subjectif – qu’en ce qui concerne le personnel navigant, on ne rencontre, à part peut-être dans le cockpit, pas beaucoup de Francophones.
  • Réponse du 31/05/2010
    • de ANTOINE André

    L'honorable Membre m'interpelle concernant l'emploi wallon au sein de la Compagnie aérienne Brussels Airlines, et quant à la position du Gouvernement wallon à ce sujet.

    D'après les informations en ma possession, la proportion de personnel francophone et/ou wallon, par rapport au personnel néerlandophone, n'aurait pas varié sensiblement depuis l'époque où l'honorable Membre était en charge de l'Economie.

    Il connaît donc particulièrement bien la situation et les raisons qui ont présidé à l'entrée de la Région et de la SRIW dans le capital du holding, qui allaient au-delà des questions liées à l'emploi wallon ...

    On a parlé à l'époque d'éviter de porter atteinte aux sociétés wallonnes exportatrices ou aux voyageurs, notamment wallons, ou encore de maintien de l'emploi (wallon et flamand confondus), ...

    S'il ne m'appartient pas de revenir sur les choix qui ont présidé aux décisions du passé, auxquelles l'honorable Membre avait été associé, je tiens à préciser que le futur peut néanmoins nous ouvrir des perspectives, grâce au succès incontestable de nos aéroports wallons ces dernières années.

    En effet, l'aéroport de Charleroi-Bruxelles Sud a déjà, à plusieurs reprises, confirmé à Brussels Airlines qu'il était tout prêt à l'accueillir, et à lui offrir les multiples avantages que BSCA présente, notamment en comparaison avec l'aéroport de Zaventem: BSCA dispose d'une infrastructure de qualité, facilement accessible; il peut offrir une tarification concurrentielle de redevances, ou encore des délais de rotation réduits, entre autres.

    Il me semble dès lors que l'instauration de vols de Brussels Airlines au départ de l'aéroport de Charleroi, serait le meilleur moyen de rentabiliser l'investissement régional dans ladite compagnie et d'en accroitre les retombées positives pour la Wallonie. BSCA est prêt à y œuvrer.