Un éventuel projet de marché au cadran à Neufchâteau
- Session : 2009-2010
- Année : 2010
- N° : 364 (2009-2010) 1
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Question écrite du 03/06/2010
- de CASSART-MAILLEUX Caroline
- à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Actuellement, la Belgique, et a fortiori la Wallonie, ne connaît pas cette pratique commerciale davantage repandue sur le sol français.
L’objectif du cadran français est de rassembler l’offre des bestiaux en un même lieu et le commerce se fait alors sans intermédiaire. Le paiement est également soumis à une réglementation propre et soumis à garantie bancaire.
Je viens vers Monsieur le Ministre afin d’obtenir quelques précisions sur ce dossier car, en effet, il n'est pas sans savoir que les rumeurs ne sont jamais porteuses, qu’elles encouragent les préjugés sur base d’informations parfois tronquées.
Dès lors, Monsieur le Ministre confirme-t-il ce projet de marché au cadran de Neufchâteau ? Si tel est le cas, peut-il justifier d’une « étude de faisabilité » quant au choix de cette région ? Quel est le raisonnement qui sous-tend ce projet ? Si celui-ci est réellement avantageux pour l’ensemble du secteur, pourquoi ne pas le situer plus au centre de la Wallonie ?
En outre, le Gouvernement wallon va-t-il participer financièrement à ce projet ? Si tel est le cas, quel sera le montant de cette contribution ? Un partenaire privé est-il envisagé ? En cas de réponse positive, Monsieur le Ministre peut-il préciser si des contacts en ce sens ont déjà eu lieu ?
Sur ce point, je me permets de lui rappeler que les centres de rassemblement privés et les étables de négociants sont forcés d’investir sans subside pour répondre à de nouvelles contraintes. Dès lors, l’émergence d’un marché au cadran subsidié par la Région risque d’être particulièrement mal perçue par le secteur des marchands aux bestiaux qui risquent d’y voir une concurrence déloyale.
Réponse du 08/09/2010
- de LUTGEN Benoît
Le marché au cadran est effectivement une pratique commerciale davantage répandue en France. Un tel marché serait une première en Belgique. Le marché au cadran est basé sur l'anonymat et sur la transparence des transactions commerciales.
En fonction des projets de ce type qui me seraient remis et dans le strict respect des règles européennes, notamment d'aide d'état et de libre concurrence, j'étudierai l'opportunité d'un soutien de la Région Wallonne