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L'incendie au dépôt TEC Genson

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 699 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 06/07/2010
    • de SENESAEL Daniel
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La semaine dernière, un incendie a ravagé le dépôt Genson, à Montignies-sur-Sambre. Une vingtaine de bus ont été détruits par les flammes.

    Le bilan aurait pu être plus lourd mais grâce au personnel qui se trouvait sur place, seule la travée centrale a été touchée. Les deux autres ont pu être dégagées et les véhicules ont été mis à l’abri. L’intervention rapide des pompiers a permis de limiter les dégâts. L’incendie a détruit 22 des 60 autobus entreposés au dépôt de Montignies-sur-Sambre.

    En plus des bus, la structure du bâtiment a également été touchée.

    En ce qui concerne les possibles perturbations, il semblerait que, sur le terrain, on ait noté mercredi matin des perturbations dans les « services coupés ».

    D’autres perturbations ont-elles eu lieu ? Comment les TEC Charleroi ont-ils pu réorganiser le travail à court et moyen terme ?

    Cet incendie a causé pas mal de pertes. Quelles seront les modifications apportées au plan d’investissement suite à ce sinistre?

    Qu’en sera-t-il du dépôt ? Le bâtiment étant endommagé, le dépôt va-t-il être déplacé ?

  • Réponse du 08/09/2010
    • de HENRY Philippe

    J'informe l'honorable Membre que l'objet de sa question a fait l'objet d'une réponse en Commission le 29 juin dernier, dont voici les principaux éléments.

    Ce sont 22 bus qui ont été détruits par le feu ce mercredi 23 juin au dépôt Genson.

    Dans l'immédiat, cet incendie s'étant produit fin juin, la demande de transport est déjà quasi en rythme de vacances.

    La solidarité entre les différents dépôts permet de limiter les conséquences vis-à-vis des voyageurs grâce à différentes initiatives d'urgence :
    - chaque dépôt a fourni plusieurs bus servant de réserve;
    - pour ne pas léser gravement les voyageurs de la Basse Sambre, les suppressions de services sont réparties sur l'ensemble du réseau du TEC Charleroi. Quelques voyages ont dû être supprimés sur les différentes lignes qui apparaissent à l'horaire voyageur. Au-delà de ces suppressions fixes jusqu'au 30 juin 2010, il est prévu de supprimer principalement des dédoublements de lignes qui n'apparaissent pas à l'horaire voyageur et qui servent à renforcer les lignes régulières.


    La fin de l'année scolaire rend ces suppressions facilement réalisables avec des conséquences très limitées. Tout sera mis en œuvre pour que l'offre puisse être rétablie à la rentrée scolaire, entre autres grâce à la solidarité inter-TEC (mise à disposition du TEC Charleroi d'autobus de réserve par exemple).

    De ces 22 autobus, 7 étaient en fin de vie et complètement amortis, et 6 à remplacer dans les 2 ans. Seuls neuf de ces bus étaient de construction récente.

    Il faut noter que le calendrier de livraison des commandes en cours réserve en faveur du TEC Charleroi 11 bus articulés à livrer dans le courant de septembre. Sans permettre de remplacer en nombre les autobus non amortis, l'arrivée de ces articulés permettra néanmoins d'amortir les choses en termes de capacité.

    Les techniciens vont se pencher sur la détermination plus précise des besoins de bus neufs en faveur du TEC Charleroi et sur les possibilités, pour les commandes en cours, d'éventuellement les compléter de quelques bus supplémentaires comme le permet la loi sur les marchés publics. Une autre piste pourrait être l'acquisition de véhicules d'occasion, pour autant bien sûr que le marché secondaire offre de bonnes opportunités.

    À plus court terme, il est prévu de faire appel à la solidarité entre les différents TEC et de lister les aides éventuelles qu'ils pourront apporter à leurs collègues carolos afin d'affronter la rentrée du mois de septembre sans devoir restreindre l'offre.

    Les TEC Charleroi et la SRWT sont bien sûr couverts par des contrats d'assurance. Pour le bâtiment et les installations du dépôt, le contrat d'assurance prévoit la couverture des dégâts au bâtiment « au coût de reconstruction·».

    Pour les autobus, l'assurance permettra de récupérer la valeur résiduelle des véhicules, soit un montant d'un peu plus de 2 millions d'euros.