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Les restructurations du TEC Namur-Luxembourg

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 773 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 30/08/2010
    • de MOUYARD Gilles
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Les discussions quant au plan d’économie nécessaire au TEC Namur-Luxembourg reprendront à la rentrée.

    Les informations diffusées au printemps avaient provoqué l’émoi, particulièrement pour les populations vivant en milieu rural qui sont les plus menacées par les suppressions des centaines de milliers de kilomètres de lignes annoncées.

    Dans un courrier adressé au Gouverneur de la Province du Luxembourg, M. le Ministre Président aurait assuré, « l’importance du maintien de l’offre pour la population wallonne. (…) Le contrat de gestion 2011-2015 devra intégrer l’ensemble de ces éléments. ».

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d’éléments nouveaux allant dans le sens de son Ministre-Président ? Quel est l’avancement des réflexions concernant cette question, notamment quant aux enjeux des transports en commun en milieu rural ?
  • Réponse du 07/10/2010
    • de HENRY Philippe

    Les populations rurales ne sont pas plus particulièrement menacées par d'éventuelles mesures de réductions marginales de l'offre de transport. Chacun des 5 TEC connaît le montant du déficit prévisible à partir de 2011 dans l'hypothèse où les travaux budgétaires ne permettraient pas de dégager davantage de ressources que celles déjà dégagées aujourd'hui (qui sont tout de même de l'ordre de 12 millions par année à l'échelle du Groupe TEC).

    Le défi est d'arriver à ménager les besoins d'une mobilité de base par transports publics en milieu rural, les besoins d'une mobilité de très grands flux de demande en milieu urbain, et les besoins d'adaptation de l'offre à des réalités démographiques qui ont changé depuis quelques dizaines d'années, comme ce fut le cas avec la modification de l'offre dans la Basse-Sambre par exemple, et ce dans un contexte de moyens en légère diminution, de clientèle en expansion et de coût de production en augmentation légère, mais régulière.

    Au moment de répondre, les arbitrages relatifs au budget 2011 n'ont pas encore débuté. Quant au mécanisme pluriannuel inhérent au futur contrat de service public qui succède ra à l'actuel contrat de gestion, il sera négocié dans un second temps. Ce sera lui qui sera déterminant pour le devenir à moyen terme de l'offre.