Qualité de vie dans les maisons de repos - Projets de vie - Médecine préventive - Education physique.
- Session : 2001-2002
- Année : 2002
- N° : 26 (2001-2002) 1
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Question écrite du 17/05/2002
- de BERTOUILLE Chantal
- à DETIENNE Thierry, Ministre des Affaires sociales et de la Santé
En médecine préventive, l'exercice physique est important. L'OMS vient d'ailleurs de rappeler les bienfaits pour la santé de l'exercice physique, même modeste, pour peu qu'il soit régulier. L'OMS a aussi rappelé que la sédentarité tue deux millions de personnes par an.
Le thème de la “Journée mondiale de la santé” du 7 avril dernier a d'ailleurs mis l'accent sur les bienfaits de l'activité physique sous le slogan “Pour votre santé, bougez !”.
Monsieur le Ministre est responsable des maisons de repos et des maisons de repos et de soins en Région wallonne et l'utilité est maintenant démontrée de l'indispensable nécessité de faire aussi bouger, pour leur santé, les résidents des maisons de repos.
Dans les projets de vie dont Monsieur le Ministre a connaissance, existe-t-il beaucoup de maisons de repos qui pratiquent une politique de médecine préventive en organisant des séances d'exercices physiques régulièrement pour les résidents ?
Monsieur le Ministre ne pourrait-il prendre des initiatives dans le but de favoriser de telles pratiques qui seraient, me semble-t-il, utiles aux résidents de nos maisons de repos mais aussi qui constitueraient une lutte contre la consommation excessive de médicaments ?
Pour les résidents des maisons de repos, une activité physique régulière modérée d'au moins trente minutes serait suffisante pour ressentir des effets positifs et préserver la santé, et ce, pour les résidents qui sont encore suffisamment valides. Il n'est jamais trop tard pour commencer une activité physique et en ressentir les effets bénéfiques, me semble-t-il.
Réponse du 25/06/2002
- de DETIENNE Thierry
J'ai l'honneur d'attirer l'attention sur le fait que l'exercice physique en tant qu'élément de médecine préventive de même que le sport relèvent de la compétence de la Communauté française.
Néanmoins, sachez que les inspecteurs de la Direction générale de l'action sociale et de la santé attirent l'attention sur cette problématique lors de leur visite en maison de repos.
J'ai également l'intention, avec l'aide des fédérations des gestionnaires de maisons de repos et de l'association des directeurs de maisons de repos (ADMR) de sensibiliser les directeurs à ce sujet.
En ce qui concerne l'activité physique pratiquée en maison de repos ou en maison de repos et de soins, certains projets de vie la prévoient expressément. Ladite activité physique est alors organisée par des kinésithérapeutes ou des ergothérapeutes et fait l'objet d'une surveillance médicale. La réglementation fédérale en matière de normes pour les maisons de repos et de soins prévoit l'encadrement des personnes âgées par du personnel kinésithérapeutique et ergothérapeutique ainsi que son financement via les forfaits de soins. En ce qui concerne la kinésithérapie dispensée en maison de repos, les soins de ce type ne sont pas compris dans le forfait Inami. Il incombe au gestionnaire de la maison de repos d'engager du personnel supplémentaire et spécifique.