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Les primes à l'investissement

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 250 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 16/09/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Si l’année 2009 a été marquée par la crise, ce qui se traduit entre autres par un ralentissement des investissements des entreprises par rapport à 2008 (sauf pour ce qui concerne l’utilisation rationnelle de l’énergie), on peut comprendre qu’au vu des perspectives économiques nébuleuses de l’année 2009, le temps était plus aux restructurations qu’aux investissements – même si on ne se fatiguera pas de dire et de répéter que l’économie wallonne s’en est sortie encore relativement bien.

    Vu que l’année en cours annonce quand même une embellie conjoncturelle, cela devrait en toute logique se traduire aussi par une accélération des investissements et donc par un recours plus important aux aides accordées aux TPE, PME et grandes entreprises.

    Est-il possible de faire un bilan à mi-parcours de l’année 2010 ? Les aides à l’investissement ont-elles été davantage sollicitées cette année que l’année précédente?

    Quels sont les principaux acteurs d’une relance:
    - les TPE et PME ou les grandes entreprises?
    - quels secteurs?
    - les entreprises exportatrices?

    Quels sont les types d’investissements les plus aidés:
    - les investissement classiques?
    - les investissements URE ?
    - avec création d’emplois ?
  • Réponse du 25/10/2010
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Pour ce qui concerne les primes à l'investissement, il est encore trop tôt pour parler de reprise, d'autant que comparativement aux années précédentes, on note un recul tant du nombre de demandes que de formulaires définitifs introduits.

    L'embellie conjoncturelle, tenant compte de ce qui vient d'être mentionné, pourra se traduire notamment dans l'économie wallonne dès lors que les entreprises, structurellement recommenceront à investir. Cela semble être moins le cas actuellement.

    Cependant, cela n'empêche pas les grandes entreprises de se lancer actuellement dans des investissements contra-cycliques. Dès lors que des investissements commenceront à produire leurs effets, les PME qui représentent le tissu de la sous-traitance se lanceront à nouveaux dans les programmes d'investissement. 2010 est probablement une année charnière. Ce ne sera que lorsque les perspectives de croissance seront structurellement meilleures à long terme que le climat d'investissement en sera nettement amélioré.

    Une réflexion est par ailleurs menée au CESRW pour examiner les meilleures modalités d'octroi des aides.