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La cartographie des bruits autoroutiers

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 517 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 20/09/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les nuisances sonores subies par les riverains des autoroutes wallonnes prennent de l’ampleur. Le problème s’aggrave avec l’importance du trafic.

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre avait commencé à repérer les endroits où il fallait intervenir de façon prioritaire, que ce soit par des murs antibruit ou par des merlons (végétalisés).

    Mais le problème est loin d’être résolu à tous les endroits de Wallonie.

    Ce qui m’inquiétait chez lui, c’est qu’il travaillait selon une méthodologie accordant la priorité aux endroits où le bruit est le plus problématique (ce que je peux accepter) et où un maximum de personnes est concerné.

    Je peux accepter qu’on procède par priorités. Les limites budgétaires nous imposeront une telle méthode de travail.

    Mais je souhaiterais quand même exprimer le vœu que les habitants de ces régions ne doivent pas subir trop longtemps les nuisances parce que demain il y aura d’autres priorités et d’autres critères de telle façon que les ruraux risquent de passer toujours après les autres.

    Ainsi, je demande à Monsieur le Ministre s’il y a une possibilité de connaître la liste des endroits autoroutiers repérés par le SPW comme étant facteur de nuisances sonores, donc de connaître l’ordre actualisé des priorités et le rythme des investissements antibruit ?
  • Réponse du 12/10/2010
    • de LUTGEN Benoît

    Tout d’abord, je dois rappeler qu’il ne m’appartient pas de commenter le travail de mon prédécesseur.

    La lutte contre les nuisances sonores aux abords des voiries wallonnes fait partie de mes priorités. C’est la raison pour laquelle j’ai chargé la SOFICO de me présenter un programme de lutte contre ces nuisances.

    En effet, l'honorable Membre n’ignore pas que les nuisances sonores les plus importantes sont rencontrées majoritairement sur le réseau autoroutier et des grandes nationales et que, depuis le 1er mai de cette année, la gestion du réseau structurant a été confiée à la SOFICO.

    Par ailleurs, j’ai déjà eu l’occasion de me prononcer en faveur de l’étude de critères de classement pour que les zones rurales soient pleinement reconnues dans leur spécificité.

    Dans le cadre de la réhabilitation du réseau routier que je mets en œuvre, une stratégie objective va être mise en place pour diminuer efficacement ces nuisances. Toutefois, il importe de s’inscrire dans le respect des implications de la directive européenne sur le bruit.

    Concernant cette directive, je rappelle que l’information du public, la coordination des différentes cartes de bruits (voie ferrées, routes et transport aérien) ainsi que leur diffusion sont de la compétence de Monsieur Philippe Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité.

    Une nouvelle programmation de ce type d’investissements est en cours d’établissement étant donné l’intégration nécessaire des effets de la directive européenne, le passage du réseau structurant sous la responsabilité de la SOFICO et la nécessité de relevés sonores actualisés.