/

Les panneaux solaires et le risque d'électrocution

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 3 (2010-2011) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 23/09/2010
    • de LANGENDRIES Benoît
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville
    Un récent article de presse rapporte que les pompiers s’exposent au risque d’électrocution lorsqu’ils procèdent à des interventions sur des habitations avec panneaux solaires.

    En effet, il est risqué d’asperger d’eau un toit avec panneaux solaires car, même si l’électricité est coupée, ceux-ci restent sous tension. Autrement dit, en cas d’incendie, l’alimentation électrique se coupe mais pas totalement. De plus, les pompiers ne sont pas formés à cette problématique.

    Selon les installateurs, il existerait pourtant des systèmes alternatifs permettant une coupure totale de l’électricité mais leur installation n’est pas obligatoire en Région wallonne.

    Il serait regrettable que des technologies bénéfiques pour l’environnement perdent leur intérêt à cause de problème liés à la sécurité.

    Monsieur le Ministre est-il sensibilisé à cette problématique ? A-t-il eu des contacts avec les différents acteurs concernés (pompiers, fabricants, ...).

    Ne faudrait-il pas :

    - promouvoir la recherche et le développement de systèmes alternatifs permettant d’assurer la sécurité des pompiers;

    - prévoir un cadastre des habitations ou entreprises disposant de panneaux solaires afin de permettre aux pompiers de se préparer au mieux aux interventions;

    - lier l’octroi des certificats verts anticipés à l’installation de systèmes permettant la coupure totale de l’électricité pour éviter tout risque d’électrocution ?

  • Réponse du 07/10/2010
    • de FURLAN Paul

    Je prends bonne note des préoccupations de l'honorable Membre, en matière de sécurité des membres des services d'incendie, amenés à intervenir sur un immeuble muni de panneaux photovoltaïques.

    Fondamentalement, il appartient à mon collègue en charge du Développement durable, Monsieur Jean-Marc Nollet, de répondre à sa question, eu égard à ces compétences en matière d'énergie et de logement.

    Sur le principe, je suis évidemment d'un avis favorable à l'idée de solutions alternatives permettant d'assurer d'avantage la sécurité des pompiers et, le cas échéant, de lier à ces systèmes alternatifs l'octroi d'insistants régionaux existants ou à venir.

    Pour le surplus, il serait sans doute utile que les fédérations représentatives des hommes du feu fassent part à mon Collègue de leurs recommandations en la matière.