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L'augmentation des tarifs TEC

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 38 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 04/10/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Depuis trop longtemps, les TEC terminent l’année par un bilan négatif. Il est clair que cela doit changer. Mais les décisions prises sont-elles les bonnes ?

    La SRWT vient d’augmenter les tarifs TEC en moyenne de 6 %, soit 3.5 % au-delà de l’inflation.

    C’est une décision qui va à l’encontre des mesures adoptées jadis par le Gouvernement wallon lorsqu’il s’est penché sur le pouvoir d’achat du citoyen.

    En effet, depuis lors, le pouvoir d’achat ne s’est pas amélioré – notamment pour les catégories de revenus modeste et précaire.

    L’augmentation des tarifs au-delà de l’indexation va donc puiser directement dans la poche des citoyens.

    Et ce n’est pas la seule augmentation. Je rappelle la nouvelle taxe sur les conduites de gaz en terrain public : en moyenne + 54 euros par ménage.

    Le cumul de toutes les augmentations et renchérissements de tarifs et de taxes va accélérer l’appauvrissement des ménages à bas revenu.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d’une étude qui permet d’estimer combien cette nouvelle augmentation (s’ajoutant aux autres renchérissements) pèse sur le budget des ménages à bas revenus ? Sera-t-il disposé à corriger la mesure en y intégrant des correctifs sociaux ?

    Dans le même train de décisions, la SRWT supprime des lignes, réduisant ainsi l’offre. Comment cela est-il compatible avec la philosophie d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement telle que développée dans la DPR ?
  • Réponse du 18/11/2010
    • de HENRY Philippe

    Il me serait difficile de disposer d'une étude permettant d'estimer combien une augmentation des tarifs TEC, s'ajoutant aux augmentations annoncées du prix du gaz liés à la nouvelle redevance, pèserait sur le budget des ménages.

    Il est cependant clair que toute augmentation pèsera sur le budget des ménages et aura des répercussions sociales auxquelles nous devrons être attentifs.

    Quant à l'offre, il peut être de bonne gestion de supprimer une ligne lorsqu'elle ne transporte plus de voyageurs. Cet acte est à ce moment-là bénéfique pour l'économie du Groupe TEC et pour l'environnement. L'idéal étant alors de réinvestir les moyens dans le déploiement d'une nouvelle offre.

    Mais le contexte budgétaire difficile ne le permet pas toujours.

    Nous avons demandé au Groupe TEC de nous faire l'inventaire des hypothèses d'économies possibles. Aucune décision n'est prise à ce jour. Tant pour les tarifs que pour les suppressions de lignes.