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La mobilité douce qui entraîne de nouveaux défis en termes de sécurité routière

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 34 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 08/10/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Nous voulons tous une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Quel en sera le prix, notamment pour la mobilité sur de courtes distances où le vélo peut être une alternative par rapport à la voiture  ? Plus il y a de vélos sur la route, plus on aura des accidents impliquant des usagers vulnérables. Et ce sont des accidents confrontant le cycliste avec la voiture ou le camion/ camionette. On peut facilement s’imaginer que les conséquences pour les victimes vont être graves.

    VIA SECURA informe dans sa dernière édition que chaque jour, il y a deux cyclistes tués ou gravement blessés, ce qui fait pour toute la Belgique un nombre de 700 à 800 tués et blessés graves par an, auxquels s’ajoutent 5.000 à 6.000 blessés légers.

    Le risque pour le cycliste serait 4 fois plus élevé que pour un automobiliste. Le risque augmente sensiblement à partir de 64 ans, tandis qu’il est moins importants pour des cyclistes entre 18 et 39, voire jusque 54 ans.

    Il est évident que la gravité de l’accident augmente s’il y a confrontation du cycliste avec un camion ou une camionnette.

    Les endroits les plus dangereux pour les cyclistes seraient les carrefours.

    Si je résume les propos des auteurs de l’article paru dans VIA SECURA, c’est pour attirer l’attention politique des décideurs sur le fait que l’augmentation du nombre de cyclistes va entraîner automatiquement une augmentation du risque qu’ils soient pris dans des accidents graves.

    Une des solutions imaginées et mises en route par le prédécesseur de Monsieur le Ministre est le RAVEL utilitaire. Evidemment, il n’aurait pas su réaliser en une ou deux législatures ce qui demandera des montants d’investissements dépassant le cadre d’une législature. Toutefois, la question se pose, si l’actuel Gouvernement wallon va poursuivre outre le RAVEL touristique le RAVEL utilitaire, séparant ainsi le cycliste et l’automobiliste qui circulent sur deux réseaux séparés, ou du moins sur des bandes séparées. La Région wallonne a-t-elle une vue d’ensemble, une vue globale de ce qu’elle souhaite réaliser en la matière ? Quel va en être le coût, si les routes sont faites de sorte à permettre aux cyclistes de circuler sur une bande longeant la voirie, mais séparée des bandes utilisées par l’automobiliste ?
  • Réponse du 22/10/2010
    • de LUTGEN Benoît

    La Wallonie disposera bientôt d’une vue d’ensemble de la mobilité douce puisqu’un schéma directeur cyclable est actuellement en phase d’élaboration.

    Après une étude et un diagnostic des infrastructures existantes, un pré-réseau a été défini, déterminant les itinéraires à suivre pour chaque liaison.

    Des choix doivent encore être opérés, ainsi qu’une méthode de priorisation tenant compte de toute une série de facteurs : stratégique, densité de la population, proximité de lieux touristiques, financier, …