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La météo et la sécurité routière

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 35 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 08/10/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Doit-on encore se poser la question de l’influence de la météo sur le nombre, la nature et la gravité des accidents routiers ? Qu’est-ce qui peut influencer le risque qu’un accident se produira ? La pluie, le brouillard, le gel, les tempêtes, la neige, le soleil (quand il est très bas) … sont souvent soupçonnés d’être une cause d’accidents, et ce, à juste titre. Mais ce serait sous-estimer l’impact du beau temps sur le comportement du conducteur, sa vitesse, le niveau d’alcool, le non-respect de la distance etc.

    Mon plaidoyer va dans le sens d’un mode de conduite au volant que l’on peut caractériser comme défensif et adapté à toutes les météo.

    Si nous devons réduire le nombre et la gravité des accidents par des mesures relatives aux infrastructures de sécurisation des routes et sur les contrôles par les forces de l’ordre, nous ne devons pas perdre de vue le rôle constructif que peuvent jouer les auto-écoles (dont le rôle ne doit surtout pas se limiter à enseigner le Code de la route, mais aussi à propager des modes de conduites respectueux de soi même et des autres).

    Est-ce que la passation de conventions avec les auto-écoles peut rentrer dans le champ des compétences de la Région wallonne en matière de sécurité routière ? Conventions visant évidemment à prévenir l’accident par un comportement adéquat du conducteur à l’égard de tout type de météo.
  • Réponse du 22/10/2010
    • de LUTGEN Benoît

    Les matières abordées en auto-écoles sont prévues par l’arrêté royal du 23 mars 1998 relatif au permis de conduire. C’est le Service Public Fédéral Mobilité et Transports qui contrôle le contenu et la qualité des formations proposées afin d’attribuer l’agrément aux écoles de conduite nécessaire pour exercer (tel que prévu par l’arrêté royal du 11 mai 2004 relatif aux conditions d’agrément des écoles de conduite des véhicules à moteur). Il s’agit donc d’une compétence fédérale.

    Une convention avec la Wallonie n’est donc pas envisageable à l’heure actuelle. Je tiens à rappeler que la majorité des personnes qui passent leur permis de conduire n’ont pas l’obligation de suivre une formation préalable en auto-école.