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Les épizooties

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 37 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 08/10/2010
    • de SENESAEL Daniel
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le monde a toujours connu des maladies animales. Néanmoins, la mondialisation des échanges et le fait que les exploitations agricoles sont de plus en plus importantes accentues l'impact de ces maladies.

    Face à ces épizooties qui menacent directement la santé humaine, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, en partenariat avec l'OMS, propose de mettre en place une meilleure stratégie de prévention et de lutte contre les maladies animales. Cette stratégie est baptisée « One Health » et devra permettre de détecter et de combattre plus efficacement ces nouvelles maladies.

    Parmi les mesures envisagées, figurent l'amélioration des connaissances des causes de ces maladies dans la production animale et les écosystèmes correspondants, le renforcement des systèmes d'alerte rapide et de détection, l'évaluation de l'impact social et économique des maladies, ainsi qu'une collaboration public-privé.

    Selon Juan Lubroth, vétérinaire en chef à la FAO, les conséquences de ces agents pathogènes se feront sentir sur la santé humaine, animale et végétale et leurs coûts économiques globaux augmenteraient au cours des prochaines décennies.

    Pour exemple, l'épidémie de fièvre aphteuse de 2001 aurait coûté entre 25 et 30 milliards de dollars.

    Monsieur le Ministre est-il au fait de cette nouvelle stratégie? A-t-il déjà eu des contacts à ce sujet avec la FAO ou l'OMS?
  • Réponse du 28/10/2010
    • de LUTGEN Benoît

    C’est avec grand intérêt que je réponds à cette question relative aux épizooties qui me semble stratégique pour le futur de notre agriculture.

    Je voudrais toutefois rappeler que la santé animale ne relève pas de la compétence des Régions mais est une compétence fédérale.

    Même si des contacts n’ont pas directement été pris avec les responsables de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), je peux assurer que la Wallonie ne reste pas inactive dans ce domaine : renforcement des outils d’épidémiosurveillance, développement d’outils d’aide à la décision en cas de crise sanitaire et réflexion sur le développement de mécanismes assurantiels ou de mutualisation complémentaires au fonds des calamités agricoles et au fonds de santé animale.