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Les places d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 30 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 25/10/2010
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Concernant les centres d'accueil pour femmes victimes de violence, en Région wallonne, Madame la Ministre avait annoncé, le 20 avril dernier, l'existence de quinze institutions agréées, totalisant 589 places. Elle avait précisé également que ce chiffre ne tenait pas compte des places disponibles dans d'autres maisons d'hébergement n'ayant pas obtenu l'agrément complémentaire.

    Cependant, Madame la Ministre nous avait fait remarquer que deux arrondissements – Marche et Dinant – ne disposaient d'aucune maison.

    Madame la Ministre a-t-elle trouvé une manière de combler ce vide ?

    De plus, je voudrais également savoir si elle dispose, désormais, dans les centres urbains de la Wallonie, de lieux d'information et de travail consacrés à cette question et ouverts à chacun.
  • Réponse du 16/11/2010
    • de TILLIEUX Eliane

    Aucune demande d'agrément de maisons d'accueil dédicacées aux violences conjugales émanant d'opérateurs de terrain des arrondissements de Marche et de Dinant ne m'est parvenue à ce jour.

    Depuis 2009, la Région wallonne a structuré l'accueil et l'accompagnement des victimes et des auteurs de violence conjugale en 12 plates-formes organisées au sein des 12 arrondissements judiciaires relevant des compétences de la Région.

    Ces plates-formes sont animées et gérées par les coordinations provinciales, elles-mêmes co-gérées et financées par la Région, la Communauté française et le Fédéral. Ces plates-formes regroupent, dans un esprit de partenariat et de coopération, le service d'aide sociale aux justiciables de l'arrondissement, la ou les maisons d'hébergement pour adultes en difficulté agréées complémentairement pour l'accueil et l'accompagnement des victimes de violence conjugale, les services associatifs spécialisés dans l'accompagnement ambulatoire des victimes et un service de prise en charge psychologique des auteurs lorsqu'il est présent dans l'arrondissement.

    D'autres services, tels les services de police, les centres de planning, les services sociaux, les CPAS, ... sont vivement invités à participer activement à cette initiative.

    Ces plates-formes ont, entre autres pour mission d'organiser l'accueil des victimes au sein de l'arrondissement. Certaines d'entre-elles, fonctionnant déjà depuis plusieurs années ont mis en place une structure opérationnelle permettant aux victimes de frapper à une seule porte, d'y être prises en charge par du personnel spécialisé et d'être orientées de manière pertinente vers les services les plus adéquats. C'est le cas, par exemple, de la Maison plurielle à Charleroi ou de l'Eglantier à Braine-L'Alleud. D'autres plates-formes, plus récemment créées, s'emploient actuellement à initier ce type de structure intégrée.

    Rappelons également l'existence de la ligne « Ecoute violence conjugale » où tant les victimes, les professionnels, le grand public et les auteurs peuvent disposer d'une écoute spécialisée et d'une orientation précise vers les lieux les plus indiqués répondant à leur demande ou leur besoin.