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Les merlons végétalisés le long des autoroutes

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 82 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 28/10/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Que faire pour lever des obstacles empêchant la création de merlons le long des autoroutes ? Il paraît, en effet, que le décret sol rend assez souvent impossible ce type d’aménagement, notamment lorsqu’il s’agit de se servir des terres excavées dans les chantiers des routes pour créer des merlons. C’est assez particulier parce que souvent ces terres sont considérées comme des déchets (contenant des hydrocarbonés) alors que 3 à 4 mètres plus loin, les mêmes hydrocarbonés couvrent la voirie le long de laquelle le merlon est prévu.

    Je peux admettre qu’une prudence particulière s’impose si on est dans ou à proximité de zones sensibles. Mais j’ai des difficultés à comprendre pourquoi on empêche la création de merlons composés du même matériau que l’autoroute le long de laquelle ils sont prévus.

    Que faire pour lever des obstacles qui s’opposent trop souvent à la création de merlons le long des autoroutes ? Faut-il modifier d’abord le décret sol ? Le cas échéant, faut-il adapter les procédures de permis ? Ou peut-on prévoir un système de drainage collectant les eaux avant de les traiter ?
  • Réponse du 23/11/2010
    • de LUTGEN Benoît

    Le Service public de Wallonie m’informe que les merlons réalisés par ses services (DGO1) le sont avec des terres d’excavation non-polluées qui peuvent provenir de chantiers de créations de nouvelles voiries. Il ne peut donc être ici question de terres polluées et il n’y a dès lors pas de difficulté particulière à obtenir les autorisations requises.

    Pour ce qui concerne les terres polluées, la DGO1 veille, dans ses cahiers des charges, à en prévoir l’évacuation par les entrepreneurs dans des centres de traitement ad hoc.

    Concernant l’exploitation de ces terres en tant que merlons, il semble que la question s’adresse plus spécifiquement au Ministre de l’Environnement.