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La place réservée à la Province de Namur dans les zones d'activité économique et le cas particulier d'Onhaye

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 177 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 03/11/2010
    • de LEBRUN Michel
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Suite à l'évaluation des Zones d'activité économique (ZAE) réalisée par AXUD et le BEP, quelques constats sont inquiétants pour le territoire namurois.

    Entre 2000 et 2010, les différentes procédures ont conduit à l'inscription de 242 hectares de nouvelles zones d'activités en namurois :

    - 152 hectares effectivement inscrits à l'occasion du plan prioritaire 2004 (Rouge, Rhisnes, Somme-Leuze, Gembloux, Sambreville);
    - 90 hectares en procédures entamées pendant la législature 2004-2009 (Beauraing, Andenne) et qui sont en phase de finalisation.

    Soit un peu moins de 13 % du total de ce qui a été inscrit à l'échelle de la Wallonie, un équilibre raisonnable puisque la Province de Namur représente environ l,4 % de la population et de l'emploi wallon.

    Cependant, lors de la procédure lancée par le Gouvernement actuel, seuls 13 hectares ont été exonérés de l'évaluation en namurois, sur un total de 822 hectares à l'échelle wallonne, soit 1,6 % du total. Cette décision d'exonération n'est donc pas équilibrée territorialement.

    En conséquence, en observant tous les dossiers acquis à ce jour sur une dizaine d'années (plan prioritaire 2004 + dossiers en cours + dossiers exonérés), on remarque un net déséquilibre préjudiciable au développement de la Province de Namur. En effet, ces dossiers ne représentent que 9,4 % du total wallon.

    Comment Monsieur le Ministre envisage-t-il le rééquilibrage des zones ? Quand prévoit-il qu'un équilibre soit établi ?

    Cela m'amène à une autre question relative au cas particulier de la commune d'Onhaye.

    Il semblerait que la nouvelle ZAE d'Onhaye soit dans l'impasse.

    Cette zone de 18 hectares, initiée via une procédure du Plan communal d'aménagement révisionnel, cumule pourtant de nombreux atouts. Elle est éloignée des zones d'habitats et se situe à proximité directe des grands axes routiers (E411 via la R.N. 97).

    En outre, elle apporte une réponse aux problèmes socio-économiques d'une région « à Ia traîne » en regard d'une série d'indicateurs. Cette zone étant une des seules situées dans la région de la Haute Meuse.

    Monsieur le Ministre peut-il nous éclaircir sur le futur de la ZAE d'Onhaye?
  • Réponse du 03/12/2010
    • de HENRY Philippe

    Le 18 juin 2010 le Gouvernement wallon a décidé de procéder à l'évaluation du « Plan Prioritaire ZAE bis » à l'exception d'un certain nombre de projets dont celui de Walcourt (13ha).

    Sept autres projets de la zone du BEP ont été soumis à évaluation. Ils représentent un total de 193 ha.

    Le projet de zone d'activité économique de la Commune d'Onhaye (18 ha) a été écarté suite à l'évaluation. Cet abandon s'explique par les résultats négatifs de la zone à l'évaluation, tant en terme d'analyse macro-spatiale (pas un pôle du SDER, pas sur un euro-corridor, pas en zone franche ni en zone de développement) que micro-spatiale (risques d'effondrements, proximité d'un site Natura, ... ) et des contraintes liées à la mise en œuvre de la zone.

    Au total, pour la zone du BEP ce sont 188 ha qui sont, dès à présent, réservés au développement de nouvelles zones d'activités économiques.

    La possibilité de développement d'un nouveau projet dans la région de la Haute Meuse reste d'actualité puisqu'une deuxième phase qui identifiera des propositions pour une superficie de 406 hectares en zones urbanisables sur l'ensemble de la Wallonie sera à soumis au Gouvernement au plus tard pour la fin du 1e trimestre 2011.