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"the european language certificate"

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 130 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 29/11/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    En ce qui concerne l’apprentissage des langues par l’immersion linguistique pour les diplômés du secondaire, le Gouvernement wallon a décidé, sur proposition Monsieur le Ministre, de maintenir les modalités actuelles pour l’année scolaire prochaine.

    Cette politique vise à favoriser l’apprentissage des langues nationales et de l’anglais. Au Forem, on se plaint d’un manque de contrôle et se demande si les jeunes saisissent l’occasion pour apprendre ou s’ils font du tourisme à charge de la Région wallonne. Monsieur le Ministre apaise en indiquant que le dernier quart ne sera versé qu’au cas où ils démontrent une maîrise quand ils rentrent.

    Il y a pourtant un instrument de contrôle : « The european language certificate » ! Le cadre de référence européen en matière de langues permet justement de « mesurer » le niveau de maîtrise d’une langue, que ce soit au niveau oral ou écrit, que ce soit de façon active ou passive. Les niveaux vont du A1 et A2 au B1 et B2 et au C1 et C2, des connaissances élémentaires jusqu’à une maîtrise de la langue au niveau universitaire.

    Pourquoi ne pas demander aux jeunes qui s’inscrivent dans cette philosophie de passer un test à l’entrée et de vérifier le niveau de maîtrise à la sortie ?

    En plus de pouvoir « mesurer » le résultat au niveau de chaque jeune, cette méthode permettra de « mesurer » si la méthode sera couronnée de succès et si les jeunes disposeront d’un diplôme à la fin de cette formation qui aura une valeur au sein de chaque état membre de l’UE.
  • Réponse du 07/01/2011
    • de ANTOINE André

    Si, dans un premier temps, la mesure des compétences linguistiques était limitée à un test de niveau préalable, destiné à vérifier que les candidat(e)s possédaient le niveau de maîtrise minimum, elle est à présent également d'application après l'immersion, en vue de vérifier les progrès effectués au cours du séjour.

    Ceci permet, d'une part, de libérer le versement de la seconde tranche de la bourse en cas de résultats positifs et, d'autre part, d'attester le niveau atteint par les candidat(e)s à leur retour.

    La formule de test mise en place à cet effet - à la fois pour évaluer le niveau de départ et la progression linguistique au terme de l'immersion - s'appuie sur la norme européenne pour la notation de la compétence linguistique des personnes, à savoir le cadre européen commun de référence pour les langues (CECR).

    Le test informatisé permet de situer les personnes, tel que défini par le CECR, sur une échelle allant de A (débutant) à C2 (natif) en mesurant leurs compétences écrites et orales. Il se compose d'un test sur ordinateur, complété d'une interview orale en langue cible et d'une compréhension à la lecture, dont les résultats sont intégrés dans le test informatisé.

    Chaque élève dispose dès lors, au terme de son immersion, d'une appréciation du niveau atteint en langue cible. De manière globale, il est prévu de fournir des statistiques pour l'ensemble des bourses de l'année 2009-2010, de manière à évaluer la progression générale résultant de cette mesure.