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La sécurité autoroutière en hiver

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 160 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 07/12/2010
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis des années, les services des Travaux publics avaient mené une politique du service d’hiver sur les autoroutes dégageant principalement une bande – ce qui oblige tout le monde à rouler les uns après les autres, à une vitesse ralentie et sans dépasser. Dans ces conditions, le nombre d’accidents (graves) est resté – heureusement – limité.

    Cette méthode d’assurer le service d’hiver permettait donc la circulation sans provoquer trop d’accidents tout en limitant le coût tant pour ce qui concerne l’épandage qu’en ce qui concerne les fondants chimiques.

    Il semblerait que, dès à présent, l’ordre de marche est de garantir que toutes les bandes sur l’autoroute soient noires. A cet égard, je souhaiterais poser quelques questions à Monsieur le Ministre.

    Quelle va être la majoration des coûts pour l’épandage ? Y a-t-il moyen d’organiser plus d’épandages au départ des services mêmes ? Le coût par heure prestée est-il dans ce cas largement inférieur que le coût si l’heure est prestée par une entreprise ?

    Quelle va être l’augmentation des quantités de sels ?

    Le fait que deux ou trois bandes sont noires n’invite-t-il pas à rouler à une vitesse inappropriée par un temps d’hiver ou à dépasser les véhicules moins rapides provoquant des situations dangereuses ?

    En rallumant les lumières sur l’autoroute, n'y a-t-il pas moyen de rallumer chaque deuxième lampe – ce qui permettrait de maintenir au moins une partie de l’économie d’énergie (sauf pour les endroits potentiellement accidentogènes tels que les sorties ou les échangeurs d’autoroutes) ?
  • Réponse du 04/01/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Les instructions données tant précédemment qu’à l’heure actuelle par le SPW respectent le principe d’utilisation raisonnée des fondants chimiques.

    L’augmentation probable de la quantité totale de sel utilisé cet hiver sera due – si elle est bel et bien avérée en fin d’hiver – non pas à un changement de la manière d’opérer les épandages mais bien aux conditions climatiques exceptionnelles que nous connaissons actuellement.

    Enfin, la question concernant le rallumage de « chaque deuxième lampe » manque de précision, mais, en tout état de cause, l'honorable membre doit savoir que les poteaux d’éclairage ne disposent pas d’un interrupteur individuel et que les possibilités en matière d’allumage, d’extinction et, d’une manière générale, de gestion de l’éclairage ne sont pas illimitées.