L'interdiction de circulation des poids lourds et la philosophie du "juste in time"

• Session : 2010-2011
• Année : 2011
• N° : 235 (2010-2011) 1

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• Question écrite du 11/01/2011

  • de STOFFELS Edmund
  • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
  
  Autant que j’approuve la décision de Monsieur le Ministre d’interdire pendant les moments difficiles la circulation des camions sur les autoroutes de Wallonie, autant je dois m’inquiéter des questions soulevées par les entreprises de transport et de logistique.
  
  En effet, elles posent la question concernant le coût de cette interdiction. Qui va prendre à sa charge le coût des heures de travail pendant lesquelles le chauffeur restait bloqué derrière son volant sans pouvoir circuler ? Qui va dédommager les transporteurs qui ont perdu des commandes parce qu’ils ne pouvaient pas respecter les temps de livraison ?
  
  Ce sont en effet des questions qui découlent de la philosophie du « just in time ». Ne faut-il pas, à l’avenir, avoir une réflexion avec le secteur du transport sur cette philosophie sachant qu’à tout moment elle pourra être mise en question ?

• Réponse du 03/02/2011

  • de LUTGEN Benoît
  
  J’ai déjà répondu en partie à cette question lors de la Séance plénière du 22 décembre 2010 et de la Séance de Commission du 31 janvier 2011.
  
  Pour le surplus, celle-ci ne relève pas de mes compétences et j'invite donc l'honorable membre à interroger mon collègue le Ministre de l’Economie, M. Jean-Claude Marcourt, qui a pris des mesures d’aide aux entreprises dans le cadre des intempéries hivernales de décembre dernier.