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Le petit patrimoine populaire wallon

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 249 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 17/01/2011
    • de BORSUS Willy
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    J’ai déjà eu l’occasion d’aborder avec Monsieur le Ministre la mise en œuvre de l’arrêté du 22 avril 2010 modifiant l’arrêté du 10 décembre 1998 relatif à l’octroi de subventions en matière de petit patrimoine populaire wallon.

    Monsieur le Ministre pourrait-il dresser un bilan, pour l’année écoulée, du nombre de dossiers introduits ? Pour quels montants ?

    Par ailleurs, combien d’arrêtés ont été signés permettant la mise en œuvre effective de ces dossiers ? Quels sont les dossiers 2010 réalisés ou en cours de réalisation?

    De nouveaux appels à projets sont-ils envisagés pour 2011 ? Si oui, dans quelle thématique ?

    Je souhaiterais connaître également l'analyse de Monsieur le Ministre de cette première année de mise en œuvre du nouvel arrêté relatif au petit patrimoine populaire. Les dossiers introduits émanent-ils le plus souvent de communes ou de particuliers ? Les moyens humains sont-ils suffisants pour traiter ces dossiers au sein de l’administration? Quels sont les principaux obstacles, s’ils existent, au suivi et à la mise en œuvre de ces dossiers ? Quelles solutions ou adaptations préconise-t-il pour pallier ces éventuels problèmes ?
  • Réponse du 03/02/2011
    • de LUTGEN Benoît

    En 2009, 180 000 euros seulement avaient pu être inscrits au budget pour soutenir la valorisation et la restauration du petit patrimoine populaire wallon. En 2010, l’enveloppe budgétaire allouée à cette politique a été portée à 500 000 euros, montant auquel j’ai encore fait ajouter 200 000 euros par réallocation budgétaire.

    Elle a été totalement consommée grâce à l’élargissement de la liste des éléments subsidiables, à l’augmentation du montant des subventions accordées, au lancement de l’appel à projets « Nos mémoires vives » et à la campagne de communication qui a soutenu cette réforme.

    En 2010, 98 demandes pour des opérations PPPW dites traditionnelles ont été réceptionnées jusqu’au 22 octobre, date de la dernière réunion de la commission d’avis, fixée en fonction de la clôture budgétaire. En ce qui concerne l’origine de ces demandes, 46 émanaient de communes, 21 d’associations, 29 de propriétaires privés et, enfin, 2 de fabriques d’église.

    Suite à ce travail, 68 arrêtés ont été engagés sur le budget 2010 pour un montant total de 337 219,85 euros. Une dizaine d’arrêtés n’ont pu être engagés faute de crédits suffisants. Les vingt dossiers restants sont en cours d’instruction au sein du Département du Patrimoine. Ils seront bien entendu pris en considération dans le cadre de l’exercice budgétaire 2011.

    Comme l'honorable membre le sait, j’ai également initié une campagne thématique intitulée « Mémoires vives » visant à mettre à l’honneur les éléments du petit patrimoine populaire davantage liés à la revalorisation du patrimoine mémoriel et funéraire relatif aux deux conflits mondiaux. Dans le cadre de cette opération, les dossiers qui ont été retenus ont fait l’objet de subsides pour un montant total de 362 744,57 euros.

    Je n’ai pas encore pris de décision quant au lancement d’un appel à projets 2011.

    En termes d’analyse et de suivi des dossiers, il faut rappeler que ce n’est que depuis le 1e janvier 2010 que le Département du Patrimoine, et plus particulièrement sa Direction de la Restauration, s’est vu confier la gestion du PPPW. Comme il se doit, le travail accompli fait l’objet d’une évaluation mais je tiens d’ores et déjà à remercier ce service pour l’ampleur de la tâche réalisée.